Dans une contrée du Perche » Nature http://dans1contreeduperche.free.fr savoir faire, photos et découvertes à partager avec engelleben Wed, 09 Oct 2013 16:01:33 +0000 en hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.1.4 Recette facile pour cuisiner les cèpes http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/recette-facile-pour-cuisiner-les-cepes http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/recette-facile-pour-cuisiner-les-cepes#comments Wed, 09 Oct 2013 10:05:09 +0000 engelleben http://dans1contreeduperche.free.fr/?p=1972
L’automne est là, les cèpes aussi, même avec peu de précipitations c’est bien la douceur des températures combiné à la pleine lune qui nous offrent, ce beau trésor de la nature que sont les cèpes.

Après une belle promenade en forêt nous voilà avec notre panier bien rempli, mais comment allons nous les cuisiner simple et rapidement ?

Je vous propose donc ma recette qui ravi mes amis et la famille, plus c’est simple plus on garde l’authenticité du produit.

D’abord, les nettoyer en retirant feuilles et terre, idéalement avec une petite brosse, et les trancher en morceaux. Je préfère écarter les parties verreuses, qui peuvent éventuellement servir à relever le goût d’une purée. Lors de la cueillette, sur les bolets je retire également les tubes (la mousse en dessous du chapeau), qui donne une texture trop spongieuse au plat final.

Les plus beau spécimens, communément appelés bouchons de champagne en raison de leur forme, peuvent directement être mangés crus en salade, un filet d’huile d’olive avec sel et poivre étant un assaisonnement suffisant.

Pour les cuire, mettre un filet d’huile d’olive dans le fond d’une mijoteuse, y verser vos morceaux de champignons, couvrir, et les faire mijoter à feu moyen pour les réduire ; les saler pour qu’ils rendent leur dernière eau, retirer le couvercle, vos champignons doivent à présent commencer à dorer, ajouter du beurre et les retourner de temps en temps.

Lorsque leur consistance devient ferme, tout en gardant encore un petit coté moelleux, il est temps de les déguster.

On peut aussi agrémenter avec ail et persil, mais je trouve que cela dénature leur goût…

Et pour le hors saison, on peut les conserver au congélateur après les avoir réduits de moitié, refroidis et ensachés.


J’en fait également sécher en les enfilant sur un fil, ou à présent avec l’aide d’un déshydrateur. Pour les utiliser, il vous suffira de les humidifier ou les mettre directement dans le ragoût pour restituer toutes leurs saveurs.

Les cèpes, les rosés des prés, les coulemelles, les golmottes, les mousserons, les vesses de loup, les chanterelles, les pieds bleus, et les pieds de moutons sont l’accompagnement de nos plats d’automne, simplicité et rapidité d’une cuisine percheronne…à table les enfants !

Rappel : ne cueillez que les champignons que vous connaissez, en cas de doute passez à la pharmacie les expertiser (en séparant vos inconnus dans un sac plastique)

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Un broyeur pour installer le BRF au potager http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/un-broyeur-pour-installer-le-brf-au-potager http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/un-broyeur-pour-installer-le-brf-au-potager#comments Sat, 21 May 2011 11:19:23 +0000 engelleben http://dans1contreeduperche.free.fr/?p=1262 Le BRF vous connaissez ? Dans votre potager, vous n’en avez pas marre de retourner tout votre terrain pour planter dans un sol quasiment pauvre ?

Quand la moto-bineuse de 40ans d’âge, a rendu l’âme au printemps, le désagrément de cet incident ne serait-il pas l’occasion d’offrir une nouvelle vie au potager ; j’ai plein de branchages des tailles d’hiver qui s’accumulent et que le compost aura du mal à digérer ; plutôt que de réinvestir dans un motoculteur, l’occasion d’une alternative économique, technique et intellectuelle devient évidente, c’est le moment d’implémenter la culture sur le BRF.

BRF = Bois Raméal Fragmenté

Avez vous remarqué en forêt avec quelle aisance un gland peut germer prodigieusement dans ce sol couvert d’humus ? Le BRF est une technique qui vise à reproduire ces conditions favorables à la végétation.

Le principe est de déchiqueter des bois verts (idéalement les branchages taillés pendant l’hiver), d’en faire une couche de 5 cm, l’incorporer moyennement au sol, pour laisser s’y installer un biotope qui s’apparente à celui des humus de nos forêts.


Parmi les avantages, citons un humus développé permettant meilleur rendement sans engrais naturel ou autres (manquerais plus que çà !), moins de travail du sol (surtout que je n’ai plus de moto-bineuse), moins d’arrosage (=paillage permanent), une meilleure résistance au maladies grâce à la présence d’anticorps…tout cela en recyclant les déchets verts.

Pour les inconvénients, j’y réfléchis (à voir dans le temps).

Plus d’info sur le BRF sur Ecopédia c’est par ici

Mise en place

Certes ce mois d’Avril n’est peut-être pas l’idéal pour commencer cette méthode, mais le paillage pour cet été est un bon départ, c’est même d’ores et déjà indispensable ce Printemps, les précipitations ne cumulant que seulement 20mm en 2 mois et demi, qui a dit que le Perche est humide ?

Le Mange-Tout

Pour le broyeur, oublions ces modèles à disques premier prix, qui font de très petits copeaux de bois, il nous faut un modèle à rotor, qui produit des sections de bois, celui qui semble remplir les critères est le
Einhell BG-RS 2845 CB ; un coup de transaction plus tard, le voilà qui arrive à la maison.

Le « Mange-Tout » ou le « castor » tel est baptisé la nouvelle machine, qui fait la joie des enfants (avec la surveillance d’un adulte bien sûr), faut dire que c’est bien amusant de voir disparaître les branchages dans la gueule du monstre.

Ce modèle s’avère efficace, peu bruyant (moins bruyant qu’une perceuse), 3 fois moins bruyant qu’un broyeur à disque ; il sectionne les branchages en morceaux de 2 à 3 cms, l’idéal pour le BRF. Les bois verts sont plus ou moins encore continus, donc préférés les bois mi-verts à secs, l’idéal étant de mélanger tout cela pour un bon BRF.

Au potager

Ensuite il suffit d’étaler une couche de 5 cm des broyas sur le sol, comme on est en plein mois d’Avril, je me contente d’un paillage entre les rangs déjà plantés. Reste à patienter quelques temps pour y voir s’installer les micellium tant attendus.

Le BRF, pour quels légumes ?

Tous les légumes n’y ont pas droit, les oignons, les pommes de terre, les tomates, qui craignent l’humidité devront s’en passer.

Pour cette année je me contente des salades, épinards, radis, fraises.

Concluons

Oublions notre motoculteur, et la fourche pour retourner son terrain. Un bon paillage de BRF, et, une « Grelinette » (marque déposée) pour aérer la terre, remplacent l’ancienne méthode.

Ce principe est repris avec succès par une de nos amie dans son maraîchage bio en Bourgogne (qui fournit une AMAP de la capitale), le voilà appliqué à notre potager percheron.

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De la vannerie traditionnelle à une expression de l’art http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/vannerie-tradition-creation-contemporaine http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/vannerie-tradition-creation-contemporaine#comments Wed, 30 Mar 2011 06:57:14 +0000 engelleben http://dans1contreeduperche.free.fr/?p=1239 Fete vannerie
Fete vannerie
Quelle formidable Dimanche passé à rencontrer ces vanniers au manoir de Courboyer dans notre contrée du Perche.

Fete vannerie
Fete vannerie

Dans les dépendances du manoir, nous trouvons d’abord les associations des amateurs (Préaux du Perche, Mâle, Alençon et St-Lô), permettant tout à chacun de s’initier aux techniques de vannerie, et qui jouent un rôle social primordial, des gens de tous âges et classe sociale s’y côtoient pour le plaisir du tressage. On trouve dans ses associations des gens vraiment passionnés, et même avec une expertise technique importante qui égale les meilleurs vanniers.

Fete vannerie
Fete vannerie
Fete vannerie
Fete vannerie
Fete vannerie


Au programme également des conférences, la culture du saule, la phyto-épuration avec le saule, et l’évolution de la vannerie vers la création contemporaine. Catherine Romand nous explique qu’il est primordial de conserver la tradition de la vannerie avec la confection des objets utilitaires (paniers, bannettes, panetons…), pour permettre de promouvoir l’art contemporain en vannerie. Nous constatons surtout que l’expression de l’art en vannerie n’est aujourd’hui qu’à ses débuts, ce qui lui laisse présager un bel avenir.

Fete vannerie
Fete vannerie
Fete vannerie
Fete vannerie
Fete vannerie
Fete vannerie
Dans le manoir, découverte d’ateliers créatifs, permettant de construire une mangeoire à oiseaux, ou l’incontournable poisson d’Avril en osier (trop mignon). On trouve également toute une collection de nichoirs, des pièces uniques dignes d’oeuvres d’art. Justement l’art contemporain s’expose sur les 2 derniers étages, des tableaux, un triptique, des formes volubiles qui transforment votre intérieur, hyper tendance avec ces matériaux naturels Made in France.

Fete vannerie
Fete vannerie
Fete vannerie

Enfin des ateliers en plein air, nous pouvions suivre la construction d’un cabane en osier vivant, participer à la fabrication d’une haie vivante en osier tressé, l’occasion de donner un coup de main à cette tache plaisante et créative. Cette haie vivante offre bien des avantages, une mise en oeuvre rapide (disons 5m à l’heure), un résultat immédiat (votre parcelle est cloisonnée immédiatement de 50cm à 2 m de hauteur), un coup ridicule (5€ le mètre de végétaux), nécessite simplement un bon arrosage les 2 premières années (un tuyau micro-poreux fait excellente affaire).

Pour cette première rencontre des vanniers dans le Perche, l’affaire fut simple et bien menée.

Fete vannerie
Le prochain rendez vous, conférence de Bernard Bertrand, auteur du livre « La Vannerie Sauvage » et éditeur des « Editions du Terran », vendredi 8 Avril 2011 à 20h, toujours au manoir de Courboyer à coté de Nocé dans l’Orne.

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1ère rencontre des vanniers dans le perche http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/1ere-rencontre-des-vanniers-dans-le-perche http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/1ere-rencontre-des-vanniers-dans-le-perche#comments Sun, 06 Mar 2011 11:06:55 +0000 engelleben http://dans1contreeduperche.free.fr/?p=1198 Je vous annonce un événement incontournable pour les amoureux de la nature et de notre campagne du Perche, la première rencontre des vanniers aura lieu au manoir de Courboyer les 25 et 26 mars 2011

17 vanniers et amateurs, 3 meilleurs ouvriers de France, convivialité, conseils, découverte et partage sont les mots d’ordre de cette manifestation.

Pour les néophytes, c’est l’occasion de découvrir cet art ancestral du tressage, d’admirer de biens belles réalisations de vannerie, et, d’obtenir les premiers gestes pour vous lancer.

Ce sera également le moment de créer des contacts qui vous permettront de vous perfectionner.

Pour vous rendre au manoir de Courboyer (maison du parc naturel), c’est à coté de Nocé :

Agrandir le plan

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carte des vanniers de France sur brindepanier.fr http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/carte-des-vanniers-de-france-sur-brindepanier-fr http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/carte-des-vanniers-de-france-sur-brindepanier-fr#comments Thu, 10 Feb 2011 20:08:26 +0000 engelleben http://dans1contreeduperche.free.fr/?p=1098

Notre vannier dans notre contrée du Perche, c’est Patrick, qui expose en ce moment au manoir de Courboyer, avec Patrick vous succombez au charme de cet art qu’il enseigne à merveille. Il organise des stages d’initiation pour débutants, vous repartez avec votre réalisation, succès garanti.

Patrick nous fait découvrir sur son site, une carte de France des vanniers et oséiculteurs, un véritable annuaire de la vannerie, c’est sur son site web « brinDePanier.fr », c’est aussi une première sur le Web, bravo, pour la consulter suivez la carte de France :

Autre nouvelle les 26 et 27 mars 2011 à la maison du parc naturel du Perche à Nocé se tiendra une rencontre des vanniers, à mon sens un rendez vous incontournable pour tous les amoureux de la nature et du retour aux vraies valeurs (en attente de l’affiche).

cliquez sur cette carte pour consulter l'annuaire des vanniers et oséiculteurs

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Un jardin de vivaces http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/un-jardin-de-vivaces http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/un-jardin-de-vivaces#comments Sat, 18 Sep 2010 07:07:22 +0000 engelleben http://dans1contreeduperche.free.fr/?p=981 Agrémenter son jardin de fleurs pour le plaisir des yeux, voilà bien le souhait de chacun d’entre nous.

J’ai un peu en horreur ces jardinières de pélargoniums, pétunias, pensées et autres annuelles qui sont retirées quand elles commencent à s’épanouir pleinement.

Préférons donc des plantes faciles à vivre, quitte à prendre des annuelles, on pourrait choisir celles qui se resèment naturellement (évitons les soucis qui ont un peu tendance à s’apprivoiser le terrain).

Mais ma préférence va aux vivaces, qui sont en place toute l’année et s’offrent ainsi en spectacle perpétuel.

On trouve de tout chez elles : Vivace basse, vivace rampante, vivace haute, vivace couvre sol, Vivace de soleil, Vivace d’ombre, Vivace d’automne (les aster, les absides), Vivace d’hiver (les graminées et les Hélébores), vivace d’été, vivace de printemps….

leucanthemum double et camomilles

Les vivaces ont bien des avantages

- les vivaces restent en place plusieurs années, il suffit de les diviser pour les multiplier, d’année en année elles grandissent et deviennent de plus en plus belles

- entretien moindre, il suffit de les tailler après la floraison, éventuellement les rabattre d’un tiers au Printemps pour élargir leur port

- multiplication facile (il suffit de diviser la touffe au bout de 2 ans), le faire en septembre est idéal, la terre est chaude, l’enracinement sera facile ; le faire aux Printemps pour celles qui fleurissent en automne (genre Asters, Chrysanthème, …)

- grande diversité, résistance à toutes épreuves (sec, humide, chaud, froid), et pour toutes les expositions (ombre, soleil)


Quelques conseils

Pour un massif équilibré (genre jardin anglais), on place les vivaces par taille (les plus petites au premier plan). En été les vivaces développement leur port, mais en hiver le massif sera à ras de terre, li est souhaitable d’insérer quelques arbustes à tailler fortement (Abelia, hudrangea, houx panaché) et en arrière plan des buissons plus élancés (Viburnum, 200 variétés)
Veuillez à ne pas trop mélanger les couleurs, ainsi 2 couleurs de fleurs pour un massif est suffisant, parsemé de quelques touches de feuillages. On veillera à adapter les plantes à l’exposition, Armeria Formosa et Sedum préfèrent le plein soleil, au contraire Astrantia et Lamium préfèreront l’ombre.
Pour limiter l’entretien (surtout les 2 premières années le temps que les plantes investissent l’emplacement), pailler votre plate-bande avec des copeaux ; chez nous, on utilise le Myscanthus broyé (=formidable ce voisin du ). Les « mauvaises » herbes en seront facilement arrachées.
Au Printemps, on peut alimenter avec un peu d’engrais naturel, je recommande le purin d’ortie (faire macérer vos feuilles d’ortie 3 semaines dans l’eau, dans un récipient en plastique, et ensuite diluer cette mixture 1 verre pour un arrosoir).

Quelques bons choix

Planter les en fonction de leur préférence, une plante de montagne en plein soleil aura bien du mal à s’épanouir.

Sécheresse

- Armeria formosa (dite gazon d’espagne)
- Centaurée
- Gaillarde
- Lavandes, sauges, thyms et romarins
- Iris
- Monarde
- Sedums (un grand nombre de variétés)

Soleil

- Aster (de Printemps et d’Automne), à rabattre en juin pour étaler leur port.
- Astilbe
- Benoite
- Chrysanthemes
- Delphinium (pieds d’alouettes)
- Gaura, sitôt planté, sitôt fleuri
- Géranium (à ne pas confondre avec le Pélargonium des balconnières qui est annuel), le Géranium vivace forme de belles touches, certains sont mêmes envahissant.
- Heuchera, incomparable diversité, préfère un sol frais et acide (parfais après avoir arraché votre haie de thuyas)
- Helenium
- Hémérocalle
- Leucanthemum
- Phlox
- mais aussi Lupin, Oeillets, Rudbekia et Campanules…

Ombre

- Ancolie
- Astrance
- Bergenia
- Héllébore, dite rose de Noel, qui fleurira en plein hiver (attention cette plante est toxique, dans le même genre éviter l’Aconit carrément mortelle)
- Hosta

Les points de vente

Préférer le pépiniériste à coté de chez vous, sinon grande surface de jardinage, ce service de proximité vous permettra de trouver des plans plus vigoureux, et à tarifs imbattables lors des promotions (genre fin septembre avant les premières gelées il faut liquider les plantes).

Sur le web (hortiflor, planfor, plantes-et-jardins…quand les pépiniéristes investissent le web) sont à réserver pour des plans plus difficiles à dénicher dans le réseau , sachant qu’il faudra amortir les frais de port et les tarifs qui ne sont pas à leur avantage.

L’actualité du jardin se retrouve aussi sur http://www.aujardin.info/

Et la suite

On prend plaisir à en découvrir de nouvelles, à tenter de les acclimater dans son jardin, en les déplaçant pour les adapter à de meilleurs conditions de sol et d’exposition, les vivaces ont tout pour plaire.

Des vivaces à l’état sauvage, on peut les adopter chez soi, Primevère, Marguerite et Saxifrage sont faciles de culture.

Penser décoration, agrémenter donc le jardin d’accessoires, un cadre, un épouvantail, une structure en fer, une vannerie, des coquillages, des mosaïques ….

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album photo de ciel du Perche http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/les-cieux-du-perche http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/les-cieux-du-perche#comments Sun, 21 Feb 2010 08:33:59 +0000 engelleben http://dans1contreeduperche.free.fr/?p=600 En mouvement perpétuel les nuages nous offrent parfois un beau spectacle, voici quelques photos du ciel prises dans le parc naturel régional du Perche….

Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche

cieux-du-perche-09

Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche


Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
Cieux du Perche
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Cieux du Perche

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Plessage des haies du Perche http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/plessage-des-haies-du-perche http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/plessage-des-haies-du-perche#comments Sat, 21 Nov 2009 13:46:52 +0000 engelleben http://dans1contreeduperche.free.fr/?p=58 Plessage des haies du Perche, l’art et la manière de remplacer le grillage et les barbelés

Dans notre contrée du Perche, il est d’un savoir faire oublié que je vais vous faire découvrir.
De nos jours, on s’empresse d’enclore nos propriétés de clôtures, de grillages et de barbelés (dans les prés), mais comment faisons-t-on avant ?
Par chez nous, de nombreuses haies entourent prés et jardins, le plessage se pratique sur toutes les espèces de feuillus pourvu que le sujet soit enraciné depuis plusieurs années (8ans est un minimum), et qu’il ait de nombreux départs à son pied.
On privilégiera les grands fuseaux comme le noisetier, le châtaignier, le cornouiller. D’autres espèces plus délicates demanderont plus d’attention, comme c’est le cas pour moi avec le troène.

Préparatifs

Voici ma haie, on remarque que le bas est ajouré, les petits animaux ont tendance à passer au travers, et la haie pousse toujours en hauteur très peu en largeur et encore moins au pied.
La technique du plessage consiste à effectuer une tresse avec la haie pour la rendre compacte et infranchissable.

Pour les outils, une serpette (en haut) pour plesser, et une scie à élaguer qui va nous permettre de sectionner la base (bien que la serpette soit de rigueur). Un très gros sécateur peu aussi être utilisé.
Le plessage se pratique en Mars avant la reprise de la végétation, et hors gel.

Période

La saison privilégiée est peu avant le printemps, donc de la mi-Février à fin-Mars, en dehors des périodes de gel.

Entaille de la tige

Encadré en rouge sur la photo une tige de troène que je vais plesser, environ 4 cm de diamètre hauteur 1,50.

Avec la serpette, j’entaille à 30cm du bas, et je conduis mon entaille vers la souche, pour traverser les 2/3 du tronc,

J’ai dégagé ma tige elle est « limite » cassante mais il lui reste un cordeau d’écorce qui sera alimentée par la sève et permettra à cette partie de la tige de rester en vert.
La partie droite (encadrée en rouge) est à éliminer.

La tige rabattue, il faut alors couper à la souche la partie verticale en faisant un biseau vers le bas pour éviter à l’eau de pénétrer au pied.
J’utilise ici la scie à élaguer car les troênes sont trop cassants pour effectuer cette coupe à la serpette.
Le trait rouge en bas indique la coupe à réaliser.

Je plesse, plessez-vous ?

Pour plesser, c’est comme une tresse, il faut passer notre tige de part et d’autres de piquets verticaux.
On doit donc planter des piquets tout les 30cm, ou garder quelques tiges sur les souches qui remplaceront ces piquets, on les appelles alors des guettes.
Les guettes sont plus solides que les piquets car ne pourriront pas et resteront en vert. Je les aies surmontées d’un trait rouge sur la photo.

Et voilà la tige est passé devant derrière les guettes, entouré en rouge le pied à présent taillé comme il se doit.
A noter que la cime de la tige est laissée telle que, il faut éviter de la tailler (sauf pour les guettes), parole d’ancêtre.

Plessage des haies dans le Perche

Au premier plan la haie avant travail, la haie plessée apparaît au plan suivant.
On constate que la haie plessée est très dense, enchevêtrement des tiges sur les guettes la rend très solide.

Que va t il se passer à présent ?

Au printemps, la sève va continuer à alimenter les tiges plessées par le mince cordeau d’écorce qu’il lui reste. La haie pousse alors à l’horizontale.
Durant l’été, de nombreux rejets vont apparaître à la souche et vont venir s’enchevêtrer dans nos tiges horizontales, venant encore les renforcer au bout de quelques années.
Il nous faudra continuer à tailler notre haie, la première année ce travail sera moindre.

Début Mai, au Printemps

Le résultat est immédiat en quelques semaines, la sève monte dans les parties plessées et les bourgeons éclatent, les quelques tiges qui avaient été coupées sont déjà complètement sèches ; le résultat est donc immédiat.
Il n’y a plus qu’à laisser passer l’été et faire une taille de formation à l’automne.

Au mois d’Août

Au plus fort de l’été la haie est devenue très touffue, j’ai déjà dû la tailler en largeur en Juin il faut déjà recommencer en Août.

Au pied de la haie, les rejets se sont développés et s’élancent verticalement.

Conclusion

« Mais c’est un massacre… » pense le plus commun des mortels devant ce spectacle. Ce n’est que plaisir d’expliquer cette technique du plessage à ces personnes.

Autrefois elle encerclaient les prés des contrées du Perche, et un peu en Picardie. Avec 80% d’épineux (aubépine, prunellier…), qui s’y frottent s’y pique, chevaux et vaches passent leur chemin.

Lors du plessage, beaucoup de bois est récupéré pour le chauffage, l’occasion de faire de magnifiques fagots (qui a aujourd’hui le temps de les faire ?). Ces haies sont aussi clairsemées de trognes (ou tétards), ces arbres à semblance d’homme qui sont étêtés en même temps que le plessage de la haie, soit tout les 15 ans, période correspondant à une obligation seigneuriale pour le bailleur.

En Angleterre, on plesse aussi mais on mélange bois mort et bois vert, et on couche même des arbres entiers ; de grands concours y sont mêmes organisés (mérite à celui qui plesse le plus et le mieux)…

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La Vannerie, un art de vie, un geste écocitoyen http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/la-vannerie-un-art-de-vie-un-geste-ecocitoyen http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/la-vannerie-un-art-de-vie-un-geste-ecocitoyen#comments Sun, 08 Feb 2009 08:42:47 +0000 engelleben http://dans1contreeduperche.free.fr/?p=78 Vannerie, l’art de tresser des éléments naturels entre eux pour former des objets, art ancestral que nous devons préserver, sa mécanisation causerait sa perte. Découvrez ici quelques gestes de base et lancez vous.Vannerie un panier à l'idée d'un chat

Ancestral

Notre homme des cavernes tressait ses vanneries, et il a même rempli d’argile ses paniers pour transporter de l’eau ; une nuit ce panier rempli d’argile étant trop près du feu, l’armature en bois s’est consumée, au matin, il restait un récipient en argile cuit, la poterie était née.

Geste écologique

La vannerie est avant tout un geste écologique, un beau panier remplace des centaines (voir milliers) de sacs plastiques :
-> j’ai en mémoire un panier de début du siècle qu’une personne agée utilise encore pour son marché hebdomadaire
-> j’ai restauré des paniers qui avaient quelques dizaines d’années, l’armature est préservée (car en châtaignier), le tressage est simplement remplacé ou raccommodé, et c’est reparti pour encore une cinquantaine d’années.

Ces deux exemples sont donc une parfaite illustration de la longévité de la vannerie à l’échelle d’une vie.

Réalisé à moindre coût, à partir d’élément naturels, la vannerie est un geste écocitoyen. Elle fut même en partie enseignée à l’école primaire (j’ai tressé du raphia en CP), ce n’est plus le cas aujourd’hui, je l’ai donc enseigné à mes enfants.

Prélevez quelques éléments naturels (noisetier, cornouiller, saule, genêt, paille…), les assembler entre eux, il vous reste alors à :
- abandonner les sacs plastiques
- offrir (ou échanger) vos réalisations,

voilà du « vrai » développement durable à moindre coût(je trouve que ce que l’on nous rabâche aux infos est plutôt du bussiness tiré de l’écologie).

Au même titre que son rendement zéro énergie (voir même négatif), la transmission du savoir, et l’échange, font partie du développement durable.

Matériel

Pour commencer il faut :
- un couteau, opinel n°8 est une bonne référence, d’autres préfèreront un couteau serpette plus gros
- un sécateur
- de la ficelle
- pour les débutants, du fil de fer et une pince coupante, ou, un marteau et de petits clous (20mm)
- le fendoir : à réaliser soit-même avec un bout de bois

Matériaux

Il faut prélever les éléments dans la nature (dans son jardin, sinon dans des terrains vagues), il faut trouver de petites branches droites et avec le moins de noeuds possibles, l’idéal sont donc les rejets des souches, qui ont grandi en 1 ou 2 ans sur une cépée.

Parmi les tiges, on utilisera :
- l’osier, vraiment facile à travailler
- le chataignier
- le frêne (y a pas plus droit)
- le cornouiller
- le noisetier
- la bourdaine, magnifique
- la viorne
- le chêne
- le troëne
….

Parmi les brindilles, on utilisera :
- les tiges précitées que l’on refend en 2 ou 3 ou 4 suivant leur grosseur
- le genêt (comme les balais)
- le rotin
bref tout ce qui est droit et faiblement cassant.

Parmi les lianes, on utilisera :
- la ronce, abondante, résistante, facile à travailler
- le chevrefeuille, de préférence faire cuire (dans la marmite sur le feu de bois) et l’écorcer ensuite
- le lierre (plutot cassant)

Et tous ce que l’on a sous la main :
- les fêtus de graminées
- les tiges de miscantus
- les feuilles de maïs

Il faut prélever les matériaux au repos de la végétation (de mi-novembre à mi-janvier), on ne pourra les travailler
que quelques jours après les avoir récolté.

Penser à planter chacune de ces plantes dans votre jardin, par exemple le cornouiller un champion de croissance dans le Perche.

On peut donc commencer avec, quelques branches de frêne, de la ronce et pour le tressage ce que l’on a sous la main.

Terminologie

Un même matériaux pourra s’utiliser universellement dans tous les besoins de confection, sous forme de tige, lien, éclisse ou/et latte.

Tige

C’est la branche (de 2 à 3 cm de diamètre) que l’on utilise pour faire les armatures. Parfois on la coupe en deux dans le sens de la longueur, elle devient plus facile à tordre.
Pour la tordre, il faut la mettre en forme, on tord petit bout par petit bout, le bois s’échauffe ainsi (certains la passe quelques instants sous la flamme du feu de bois), jusqu’à former un cercle.

On peut aussi assembler 3 tiges assez fines entre elles et former le cercle.

Les tiges formeront l’anse et les arceaux du panier.

Eclisse

Une simple ronce débarrassée de ses épines et de son écorce, fendue en deux dans le sens de la longueur, on retire ensuite son centre (partie molle). Cela devient un magnifique lien très résistant

De même, une tige fendue en 3 avec le fendoir (en 3 c’est plus facile pour nettoyer le coeur), il faut ensuite la calibrer (presque même largeur et épaisseur sur toute sa longueur).

Fendoir

Outil qui permet donc de diviser une tige en plusieurs brins ; il existe des fendoirs à 2, 3 ou 4 faces ; le fendoir à 3 faces est le plus courant d’autant que les éclisses seront d’autant plus faciles à nettoyer.

Latte

C’est une éclisse de plus de 1 cm, pas toujours facile à réaliser, mais la feuille de maïs qui pousse au fond du jardin est déja toute prête.

Clef

La plus belle des ligatures sur un panier, la clef réalisé avec un lien ou éclisse est magnifique et tellement facile à réaliser.

Réalisation d’un pondoir

Armature

1. Réalisation d’un cerceau, ici c’est un frêne, le cerceau est maintenu par deux petits fils de fer.

2a. Tige de chataignier en cours d’affinage, on retire une épaisseur de bois pour pouvoir le tordre plus facilement

2b. Mise en place d’un arceau, sa taille correspond à la moitié de la taille du cerceau.

3. Derrière le cerceau ajout d’une barre, on ligature barre, arceau et cerceau avec un fil de fer.

Brin d’osier



4a. Voici un morceau d’osier, que l’on va fendre en deux.

4b. on insère le couteau au centre, l’osier se fend en deux parties

4c. large sur large : appuyer avec le dos de la lame (partie la plus large du couteau) sur la partie la plus large de l’osier, ainsi on controle la fente sur le milieu du brin.

4d. on peut continuer de fendre avec les mains, dans ce cas il faut tirer la partie la plus large (coté droit le pouce est plus haut que le pousse gauche), ainsi l’osier s’équifendra si je puis dire ainsi.

4e. osier fendu, en son centre se trouve la moelle, qu’il faut retirer (pour empêcher les insectes d’y pondre).

4f. nettoyage, avec le couteau on remonte la fibre (du plus large au plus fin, il faut y aller par portions de 5 cm environ.

4g. désaipissement, le brin d’osier est affiné, il faut que son épaisseur soit la même du début à la fin

4h. calibrage, pour réduire l’osier en largeur, on tranche finement un des deux cotés du brin.

4i. gymnastique, il faut assouplir le brin, on plit le brin vers l’intérieur, en le faisant rouler autour du manche du couteau, on entend quelques crissements de la fibre.

Clef : règle du dessus-dessous avec un nombre paire (arceau, barre, et les 2 cotés du cerceau)

5a. Démarrage de la clef, le brin est dessus, on le passe sous le cerceau

5b. dessus : le brin est remonté derrière le cerceau, et il est sur le dessus

5c. dessous : on envoit le brin vers le prochain arceau, et il y passe dessous

5d. dessus : le brin passé derrière l’arceau, remonte dessus

5e. dessous : le brin retourne vers le cerceau pour aller dessous

5f. dessus : brin repasse dessus, à présent il se dirige vers la barre

5g. dessous : le brin passe sous la barre

5h. etcetera : on forme ainsi un magnifique enchevetrement de l’osier, c’est la clef (ou oeil) du panier

5i. et la clef est achevée, sur le dernier tour on a retiré la peau de l’osier pour décorer

5j. deuxieme clef achevée, reste à mettre quelques arceaux et à tresser, avec le principe du dessus-dessous

Quelques astuces

On tord une éclisse toujours dans le sens de son intérieur (l’intérieur du cercle doit correspondre au coeur)

Quelques bouts de fils de fer/cuivre aident le débutant à maintenir quelques arceaux entre eux, mais il faut les retirer quand ils deviennent superficiels.

Une éclisse seche rapidement, si elle n’est pas utilisée dans les 2 heures, il faudra la réhumidifier pour la manipuler sans la casser.

L’osier vert (coupé en décembre) se travaille jusque Mars, il commence ensuite à s’éplucher (sa peau se retire), il s’utilisera alors ainsi blanchi ; un osier même sec peut se réutiliser plusieurs mois après sa taille, il suffira de le faire tremper dans l’eau plusieures heures auparavant.

Quelques réalisations

Arceaux en chataignier, et tressage en osier jaune (clef), noisetier, cronouiller sanguin, et noisetier, pour Sophie.

Petit panier tressé en cornouiller sanguin, idéla pour ranger quelques ustensibles de couture.

Tressage en osier jaune pour la clef, puis noisetier, bourdaine (le jaune), à nouveau noisetier et cornouiller, les playmobils l’ont transformé en maison.

Une armature de panier dans l’antre de la cheminée, sèche en attendant le tressage, cela ressemble aux os d’une cage toraxique (c’est d’ailleurs peut-être de cette inspiration qu’a été créé cette forme de panier).

Une autre armature de chataignier qui sèche en attendant le tressage, clef en osier vert, et début du tressage en cornouiller.

C’est un art

Je remercie mon épouse qui m’a initié à cet art, l’hiver est la période propice, une petite activité bonne pour le moral, qui créée une âme dans la maison.

Chez nous, l’arbre de Noêl en osier décoré d’éléments naturels, a remplacé le sapin et les décorations en plastique.

Si vous n’avez pas le courage ou la possibilité de vous lancer, n’acquérissez pas de vannerie qui vient de l’autre bout du monde (bilan carbone désastreux) !

En France, de nombreux vanniers existent, faites les vivre, artisants ou amateurs, les gens du voyage proposent également des réalisations de qualité
qui vous apporteront la plus grande des satisfactions.

Au delà du produit, voir même outil pour les paniers, la vannerie est un art de vie.

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Les petits animaux de notre campagne http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/les-petits-animaux-de-notre-campagne http://dans1contreeduperche.free.fr/pages/les-petits-animaux-de-notre-campagne#comments Mon, 26 Jan 2009 09:37:10 +0000 engelleben http://dans1contreeduperche.free.fr/?p=33 La petite faune de par chez nous

Ces petits animaux vivent au plus près de nous, en cohabitation, mais toujours
à l’écart.

Dans notre jardin

oisillon d'hirondelles chez nous

A chaque Printemps elles reviennent nicher dans notre grange, il nous a fallu faire une ouverture dans la porte pour
héberger les hirondelles, voici les naissances 2006.

Bien blottient dans leur nid, comme des soldats dans une guérite, les jeunes hirondelles attendent leurs insectes, avant le
grand départ.

Chaque Printemps, c’est avec impatiente que nous les attendons, leur chant mélodieux qui annonce les beaux jours, leur
vol acrobatique et leurs incessants allez-venus, nous réjouissent à chaque instant.

D’une vivacité à tout égard, la belle mésange bleue, niche dans notre jardin depuis que nous lui avons construit un nichoir
rien que pour elle (diamètre du trou 28mm), et nous fait profiter de son chant.

Plus grosse que la mésange bleue, la mésange charbonnière est territoriale, mais dans notre jardin elles parviennent toutes deux à cohabiter.

Et le rouge gorge se plait également bien chez nous.

La rivère à coté de chez nous, profite à une nichée de canards sauvages, on les trouve souvent sur la route, quand ils ne
viennent pas frapper à la porte de la maison pour réclamer un peu de pain.

Bien que ce ne soit pas un animal sauvage, notre oie fait partie de notre jardin, végétarienne c’est une tondeuse économique,
et devra sa longévité (jusque 25 ans) à son alimentation.

Escargot « petit gris » (bien qu’il soit marron), en tout cas cette année 2007 fut tellement pluvieuse que j’en ai cuit
une centaine. La cuisine des escargots est simple : les nourrir une semaine à la farine (pour les purger), le jour de la cuisson venu,
les réveiller en les aspergeant d’une poignée de gros sel et de de vinaigre (pendant 5 minutes), ils bavent alors les rincer,
les mettre dans le faitout avec le bouquet garni, et les faire cuire 10 minutes avant de les décortiquer, ensuite cuisson 45minutes
dans le fond du bouillon de la première cuisson.

Le crapaud du jardin, qu’il n’est pas toujours facile à trouver, en tout cas il est bien paisible.

En hiver, une famille pinson apprécie notre jardin.

Alors qu’il neige, un merle combat l’hiver sur le prunier au fond du jardin.

Il est tout petit, tout rond, (sur la branche de framboisier devant le manège à chevaux), le troglodyte affectionne notre jardin.

Avec une fenêtre entre ouverte, la famille rouge-queue a élu domicile sur la poutre du salon, voici le nid rempli d’oisillons, qui nous réveillait matinalement par leur chant.

Sur le qui vive un muscardin a élu domicile dans un creux du mur devant la fenetre de la cuisine.

Au printemps, les hirondelles de fenêtre qui récoltent de l’argile pour reconstruire ou rénover leur nid.

En beauce

Une volée de perdrix qui se promène dans le champ, on peine à les distinguer tant leur plumage les mimétisent.

En bourgogne

Il se fait dorer au soleil, le lezard, nous n’en avons pas (encore) chez nous.

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