Après une belle promenade en forêt nous voilà avec notre panier bien rempli, mais comment allons nous les cuisiner simple et rapidement ?

Je vous propose donc ma recette qui ravi mes amis et la famille, plus c’est simple plus on garde l’authenticité du produit.

D’abord, les nettoyer en retirant feuilles et terre, idéalement avec une petite brosse, et les trancher en morceaux. Je préfère écarter les parties verreuses, qui peuvent éventuellement servir à relever le goût d’une purée. Lors de la cueillette, sur les bolets je retire également les tubes (la mousse en dessous du chapeau), qui donne une texture trop spongieuse au plat final.

Les plus beau spécimens, communément appelés bouchons de champagne en raison de leur forme, peuvent directement être mangés crus en salade, un filet d’huile d’olive avec sel et poivre étant un assaisonnement suffisant.

Pour les cuire, mettre un filet d’huile d’olive dans le fond d’une mijoteuse, y verser vos morceaux de champignons, couvrir, et les faire mijoter à feu moyen pour les réduire ; les saler pour qu’ils rendent leur dernière eau, retirer le couvercle, vos champignons doivent à présent commencer à dorer, ajouter du beurre et les retourner de temps en temps.

Lorsque leur consistance devient ferme, tout en gardant encore un petit coté moelleux, il est temps de les déguster.

On peut aussi agrémenter avec ail et persil, mais je trouve que cela dénature leur goût…

Et pour le hors saison, on peut les conserver au congélateur après les avoir réduits de moitié, refroidis et ensachés.

J’en fait également sécher en les enfilant sur un fil, ou à présent avec l’aide d’un déshydrateur. Pour les utiliser, il vous suffira de les humidifier ou les mettre directement dans le ragoût pour restituer toutes leurs saveurs.

Les cèpes, les rosés des prés, les coulemelles, les golmottes, les mousserons, les vesses de loup, les chanterelles, les pieds bleus, et les pieds de moutons sont l’accompagnement de nos plats d’automne, simplicité et rapidité d’une cuisine percheronne…à table les enfants !

Rappel : ne cueillez que les champignons que vous connaissez, en cas de doute passez à la pharmacie les expertiser (en séparant vos inconnus dans un sac plastique)

Au percheron, ce magnifique cheval, monstrueux, mais tendre et à la ligne très agréable, la robe pommelée étant ma préférence, hommage lui est rendu à travers cette manifestation dans l’écomusée qui rappelons le, propose grand nombre d’animations tout au long de l’année.

Nous avons quatre percherons dans le pré à 50m de chez nous, quand ils se mettent à galoper, incroyablement nous en ressentons les vibrations dans le sol de notre fermette (un peu comme le métro au cinquième étage d’un immeuble parisien!).

Aujourd’hui cette manifestation prend de l’ampleur, dont voici le détail :

Le programme de 10H – 18H30

- Présence de deux étalons percherons appartenant à sa Majesté Mohammed VI, roi du Maroc.
- Une cinquantaine de chevaux : Percherons, Pur-sang Arabes, Arabo-Percherons.
- Parade des étalons.
- Présentation de juments suitées.
- Animations équestres de Trait Nature, Vatala Arabians.
- Carrousel monté à six chevaux percherons par le Syndicat Sarthois.
- Saynètes « Le cheval au temps des rois ».
- Démonstrations de dentisterie équine, de bourrellerie, de charronnage, de maréchalerie.
- Découverte des colliers « Espedis » et « Agilis », par La Sellerie Percheronne.
- Défilé attelé de véhicules hippomobiles.
- Présentation de TREC monté avec des chevaux percherons et des pur-sang arabes par Perch’Orizon.
- Présentation et démonstration autour du développement durable de matériel à traction animale avec Bernard Michon, Azé (71).
- Fabrication de longes, Gérard Mennard.
- Balades en attelage dans le hameau de Sainte-Gauburge.
- Pour les enfants, atelier dessin avec Véronique Lesage.

Seront présents

- Société Hippique Percheronne de France est l’association nationale de la race percheronne, agréée par le Ministère de l’Agriculture.
- Jean-Léo Dugast, photo-journaliste spécialiste du cheval percheron
- Translyre : société de transport routier située en Haute-Normandie (27)
- BMH, Bernard Michon, artisan métallier à Azé (71), s’est fait un nom dans la production de matériels destinés à la traction animale
- Véronique Lesage, artiste professionnelle, dont le cheval est le sujet favori de ses toiles et de ses dessins
- Béatrice Garabédian artiste-peintre, spécialisée dans l’art animalier
- La Sellerie Percheronne (41)
- Daniel Vallée maréchal-ferrant
- L’association « Au Cœur du Perche » produit et anime des spectacles de plein air. (61)
- Les Percherons de la Rouge, groupe folklorique, participent à la sauvegarde et à la valorisation de la mémoire musicale du Perche (61)

Toutes les infos sont ici sur le site de l’écomusée du Perche, venez nombreux

L’entrée est gratuite, les animations également gratuites en grande majorité (il est toujours bien de donner un petit quelque chose pour ceux qui ont préparé ces animations).

Les stands, avec les associations de:

Mâle, Préaux-Patrimoine et des Amis de l’osier, Jean-Pierre Bobin, Séverine et Patrick
Boyer (L’Osier de Gué-Droit), Pascale Germain (association de Saulée), Gweltazenn Lesacher (Embruns d’osier), Patrick Lunel (Brin de panier), Ma-rie-Jo Maraquin, Karine Mingot (Nature Créative), Jean-Michel Nauhaud (La cabane du dernier sauvage), Catherine Romand (Romand’art), Bernard Bertrand ( les éditions de Terran).

Expositions et ateliers

Association Savoirs et Paysages (Marie-Hélène Métézeau, Séverine
Boyer)
Atelier « De l’or dans les mains »,
Gratuit, public adulte, sur inscription (accueil Parc).
Atelier : « Petites expériences autour d’un brin de saule »,
Gratuit, à partir de 7 ans, sur inscription (accueil Parc).
Exposition (sur stand)

Edition de Terran (Bernard Bertrand)
Atelier Tresse de paille,
10€/personne, sur inscription (accueil Parc).

Myriam Roux
Atelier fabrication de « Géants » en saule et essences champêtres,
sur inscription (accueil Parc).
Gratuit
Exposition Masques (couloir menant à la Boutique)

Nature Créative (Karine Mingot)
Atelier création d’une petite abeille en osier,
12€, à partir de 7 ans, inscription sur stand.
14h30 à 16h30

Romand’Art (Christophe et Catherine Romand)
Atelier initiation à la réalisation d’une « tapette à étoile »,
Gratuit, inscription sur stand.
Atelier création d’une « tapette à étoile »,
10€, à partir de 12 ans, inscription sur stand.

Brin de panier (Patrick Lunel), Association Passages (Franck Viel)
Atelier démonstration réalisation de mobiles en osier.

L’osier de Gué-Droit (Séverine et Patrick Boyer)
Exposition « L’osier au jardin » : photos et matériaux sur les produits tirés
de l’osiériculture
Film sur tressage en osier vivant et l’osiériculture (passage en boucle sur le
stand).

Association Les Hommes fourmillent
Initiation à des jeux en bois

La Maison Botanique de Boursay (uniquement le Dimanche)
Fabrication de petits jouets avec des essences champêtres, 14h00 à 17h00
Démonstration et participation possible du public, renseignement sur le stand.

Conférences

Nombre place limité, sur inscription (accueil Parc).

Conférence Samedi à 16h : de la vannerie rurale à la vennerie sauvage, la vannerie ordinaire, ses techniques, ses matériaux…par Bernard Bertrand.
De la nécessité d’échanger les savoir-faire et de celle de se les réappro-prier…

Conférence Dimanche à 15h : l’osiériculture d’hier à aujourd’hui « Pourquoi moderniser l ‘osiériculture ». par Séverine et Patrick Boyer (L’osier de Gué-Droit)

On y mange aussi

Vous pourrez vous restaurer sur place (repas complet, sandwich, salon de thé) à l’Espace Gourmand. Les recettes sont élaborées à base de produits fermiers du Perche et accompagnées de la baguette du Perche.
On a aussi l’habitude de tirer son pique-nique du sac.

Rencontre autour d’un brin d’osier

Renseignements au 02 33 25 70 10
info.tourisme@parc-naturel-perche.fr – www.parc-naturel-perche.fr
Maison du Parc du Perche – Courboyer – 61340 Nocé
Site ouvert toute l’année – Accès libre et gratuit
Accueil touristique de 10h30 à 17h30

D’autant que cette année les conditions semblent idéales, après pratiquement deux mois de sécheresse (Août, Septembre), il a plu abondamment une semaine avant l’arrivée de la lune, le froid n’est pas encore installé, effectivement les cèpes commencent à fleurir. Le champignon, tout du moins le sporophore, correspond à la fleur du mycélium (le système racinaire).

Voilà notre premier panier de petits bouchons, bien fermes, sains, un régal.

Pas forcément besoin d’attendre Octobre pour en avoir des bolets ou cèpes, mais les cèpes de Juin ou Novembre sont souvent bien fades, comparé au premier cru d’Automne.

Les champignons, ce ne sont pas seulement les cèpes, profitons de, coulemelles, rosés des prés, pieds bleus et golmottes (mes préférés), mousserons, chanterelles, pieds de moutons…

Pour les noms latins, choisissez :
- un ouvrage grand public, bannir les livres avec photos, seuls les croquis permettent de représenter toutes les caractéristiques d’un spécimen
- une édition pour puriste : « Champignons de France » de Marcel BON aux éditions Flammarion.

Quelques conseils de cueillettes :
- prenez un panier, mettez y des fougères dans le fond,
- ne cueillez que les espèces que vous connaissez, les autres laissez les à ceux qui savent,
- le champignon vous parait joli, et les limaces le dégustent, erreur ! ne vous y fiez pas, les limaces sont dépourvus de système digestif ! mettez un exemplaire dans un sac différent de votre cueillette pour identification.
- pour ne plus avoir de doute sur un champignon, un simple tour à votre pharmacie !

Pour les « mycophages », l’idéale recette des cèpes, est celle qui est la plus simple :
- ne pas laver les champignons, les brosser simplement pour enlever les impuretés
- couper les champignons, dans le sens de la hauteur
- dans un faitout, mettre un fond d’eau (5 à 10cl) et les champignons
- couvrir à feu moyen pour faire suer et réduire
- une noix de beurre, une pincée de sel, et faire dorer à découvert.

Comme on aime à le dire chez nous : « il suffit d’ouvrir la fenêtre, pour entendre les cèpes pousser« .

Pour faire de la chaux, on prend un calcaire que l’on fait brûler à 800°C, sorti du four on obtient une chaux vive, c’est celle qui est utilisée en agriculture pour amender les sols trop acides, bien évidemment elle est corrosive ; l’année suivante , on enrichira son terrain de fumier, puis culture pauvre (légumes secs), et jachère la 4ème année.

Brasseur de chaux vive, voilà un métier pénible, les poumons en prenant un sacré coup, des gerçures/brûlures à toutes les extrémités, qui aurait tendance à les rendre à l’état de moignon. A coté de chez nous les fours à chaux on tourné jusqu’après guerre, malgré ces conditions pénibles, notre dernier « chauleur » nous a quitté…à plus de 85 ans tout de même. La chaux aérienne qui en sortait était réputée pour être d’une résistance remarquable à l’humidité, elle a été utilisée pour les piles des ponts des quatre coins de France et Navarre, avant d’être détrônée par les adjuvants et ponts en béton armé.

La chaux vive est alors trempée dans de l’eau pour en faire une chaux éteinte, beaucoup plus inerte elle devient plus facile à manipuler (sans se « brûler »), tout en gardant, ce coté sain et salubre de la matière.

Après trempage, lorsque le calcaire de base est relativement pur, on obtient une chaux aérienne, elle est grasse si elle est livrée dans son bain de trempe (qui a servi à l’éteindre), elle a ainsi de meilleures propriétés que la chaux séchée, qui passée au broyeur est mise en poudre. Dans le bâtiment, la référence est CAEB (Chaux AErienne pour le Batiment), ma préférée !

Lorsque le calcaire de base a des impuretés (argile, alumines, oxydes), suite à la trempe de la chaux vive, on obtient une chaux hydraulique, dont la dureté est supérieure à la chaux aérienne mais encore très éloignée de celle du ciment. Il existe 3 catégories de dureté de la chaux hydraulique :
NHL2 (faible), NHL 3.5 (moyenne), NHL 5 (dure), on se contentera des deux premières duretés dans la restauration du vieux bâti.

Et pour faire un château avec plein de pierres…vous utiliseriez quelle chaux ? La chaux hydraulique pour sa dureté, parfait pour… les deux premiers mètres de votre forteresse. Du haut des 15m de haut de vos remparts, les joints du bas se mettent éclater par la pression de tout le poids des pierres du dessus… quelques années plus tard, vous voilà avec une ruine. La chaux aérienne offre un temps de séchage extrêmement long, c’est l’absence d’air qui lui confère sa calcification, environ 1 cm par an, le temps de finir vos remparts, les joints du bas se tasseront encore une vingtaine d’années plus tard.

Mais pour moi la plus grande différence entre chaux hydraulique et chaux aérienne tient dans la qualité de sa finition. La chaux hydraulique est terne, sa couleur vieilli très mal, elle a tendance à griser ; au contraire pour la chaux aérienne, plus le temps passe, plus l’enduit s’embellit, offrant transparence profondeur et velouté, une finition digne d’un bâti ancien.

En effet la chaux aérienne a ce pouvoir à faire ressortir la teinte naturel du matériau, en l’occurrence le sable de votre enduit. Mais il a pas de couleur mon sable ? Détrompez vous, sa couleur ressortira avec le temps, certains sables sont mêmes naturellement chargés en pigment naturels (votre main se colore légèrement en manipulant un tel sable), il s’agit des sables non lavés, et non issus des rivières ; la chaux aérienne avec ce genre de sable donne un rendu extraordinaire.

Bien évidemment, il y a possibilité d’y ajouter des pigments, à la rigueur les ocres naturels donnent un très bon rendu avec la chaux aérienne, le temps donnant la patine finale. Avec la chaux hydraulique vous aurez…un mur parfaitement uni, parfait pour le contemporain.

Il est beau mon mur, c’est l’enduit mono-couche, tout prêt une seule couche sur 4 cm d’épaisseur, on en a pour son argent …sur une fermette de pays, un massacre, là ou une simple chaux aérienne est incontournable, pour quelques dizaines d’euros, à vous de choisir.

La chaux aérienne a tout de même une tendance à s’effriter sur les pieds de murs si trop sujets à l’humidité (genre pied de mur subissant des projections d’eau des toitures sans gouttières) ; dans ce cas on effectue un enduit bâtard 10% hydraulique + 10% aérienne, pour ces parties plus fragiles, cette alliance garantie tous les avantages des 2 chaux sans trop dissiper la beauté de la chaux aérienne.

Une autre association de la chaux hydraulique et chaux aérienne peux se faire pour un enduit sur un mur ciment, typiquement un moche mur en parpaing à transformer , faites un gobeti grossier à la chaux hydraulique dessus, deux jours plus tard attaquer un enduit chaux aérienne à 15%, le lendemain un enduit de finition à 20/25%, vous avez un mur transformé, valable pour rattraper un moche mur autour de votre bâti ancien

Une chaux aérienne nécessite trois enduits successifs à des dosages différents de chaux ; après avoir maçonné vos pierres ensembles, souvent sable + terre + chaux à 10 ou 15%, on effectue un gobeti dosé à 15%, un sous enduit dosé à 20 %, enfin un enduit de finition à 25% voir davantage et très fin (moins d’1cm d’épaisseur). Ses 3 couches successives au dosage de chaux différent sont un véritable rempart contre l’humidité, tout en conférant à votre mur une respiration inégalable. Évidemment le temps de mise en oeuvre est multiplié par trois, donc c’est souvent pour cette raison économique que de tels enduits sont de nos jours abandonnés, mais pas seulement.

En effet, qui dit bâti ancien, dit restauration dans les règles de l’art, que neni, quel artisan peut se permettre d’appliquer trois couches d’enduit pour le coût d’un enduit à passe unique. Aujourd’hui les collectivités, chapeauté par des budgets et monuments dit historiques, prônent un erzatz d’enduit, c’est vendu comme magnifique enduit à la chaux. Quand çà vient d’être fait, çà jette un max, le ministre passe, la photo est prise, et mise dans le canard, tout le monde applaudie, le gaffeur est réélu pour les enduits qui viennent d’être refaits. Trois ans plus tard, l’enduit de chaux vendu tel que, ce bel enduit dit historique, vire au gris…bref une belle chaux hydraulique. Faut que çà tienne 10 ans, pas question de voir un effritement de mur typique de la chaux aérienne, le moindre élu ignare fait revenir l’entreprise pour… ce qui est un effet normal avec une chaux aérienne les premières années…donc pas question faut que çà file droit un bâtiment historique, mettez de l’hydraulique çà bouge pas même si c’est moche dans 3 ans, on s’en fou on rénovera un autre bâtiment pour passer dans le canard et les autres élections.

Quel dommage, heureusement nous sommes bien conseillés, faites un enduit à la chaux, même les conseillers en bâtiment (subventionnés avec vos impôts) ne font pas la différence, payé pour enlaidir votre patrimoine. Encore une fois l’exemple d’une belle ferme fortifiée avec ces belles petites briquettes 18ème, qui a refait tous ses enduits avec une chaux hydraulique, çà fait un effet ..en fait, çà fait aucun effet c’est déjà grisé un an après.

Un enduit à la chaux aérienne, n’est pas seulement beau à travers le temps, mais l’est également à travers les saisons. En plein été, il libère la faible « humidité » du mur, il devient proche du blanc ; en hiver, davantage chargé en humidité il prend des teintes plus jaunâtres, du plus bel effet. Avec un enduit à la chaux aérienne, tous les jours vous pouvez le regarder vous n’aurez pas le même mur tant ses coloris sont changeant au fil du temps et des saisons.

Et pour votre petite truelle, ce sera chaux aérienne ou hydraulique ?

Le 5 Août 2012, se tenait un atelier de tressage de haie en osier (semi sec en ce mois d’Aout), pour le public c’est l’occasion d’apprendre quelques gestes et surtout d’échanger quelques paroles avec notre vannier, soit un art de vivre.

Michèle Pichonnet, présente également ses créations aussi bien classiques que contemporaines, avec de magnifiques couleurs apportées par ses osiers rouges et bleu (« osier bleu mais seulement quand il veut l’être » me précise-t-elle), en tout cas du plus bel effet.

La partie exposition se tient au premier étage du château.
La première partie retrace l’histoire de la vannerie, avec notamment la reconstitution de vanneries à partir des données archéologiques.
Ensuite un ensemble de vanneries en tout genre et forme, de la nasse à poisson à la boite à bijoux, on découvre notamment la réalisation de Guy Barbier qui lui permit de devenir meilleur ouvrier de France en 2007.
Enfin des oeuvres contemporaines, qui se marient à merveilles avec les vieilles pierres et enduits du Perche.

A découvrir également un empilement de vanneries, celles du colporteur, qui se déplaçait à pied affublé de cette impressionnante superposition de vanneries. A ce sujet, la fête de la vannerie de Vallabrèques en Camargue offre encore aujourd’hui la possibilité de voir de tel défilé de colporteurs, la fête se tient d’ailleurs ce week-end des 11 et 12 août 2012.

Voici un porte obus de la grande guerre, l’osier associé à une armature en bois et de cuir, offrait résistance, légèreté et amortissait les chocs.

Cette expo « la vannerie dans tous ses états » est réalisée par Guy Barbier, les brins d’osier, vannier dans l’Indre, c’est jusqu’au 1er Octobre 2012.

Bon plan, le château de Nogent le Rotrou est gratuit tous les premiers Dimanche du mois.

Quel bel exemple de longévité, bon d’accord elle ne fait que 4W et le filament est assez épais, mais d’ici à durer plus d’un siècle, à comparer avec nos ampoules, on constate que nos ampoules sont forcément de piètre qualité…en fait c’est volontaire !

Une telle longévité nous questionne sur l’obsolescence programmée, qui permet de limiter la durée de vie de nos objets ; quel beau symbole pour la soirée Théma sur Arte du mardi 24 Janvier 2012.

Décroissance quand tu nous parles…

Donc laissez vous tenter par une belle peinture (avec les pigments naturels), écologique, résistante, simple, pour un coût ridicule.

La base essentielle de cette peinture sont les pigments, cette poudre donnera la couleur à votre peinture, laissez vous à dénicher celle qui vous plaira. On en trouve partout sur le net, et les grandes surfaces de bricolages en ont parfois, je pourrais vous conseiller ce fournisseur (http://www.ocreschauvin.fr/) ou cet autre http://www.solargil.com/ ; pour ma part j’ai utilisé des pigments synthétiques que l’on m’a donné, ocre rouge et ocre jaune, des teintes naturelles.

Ingrédients pour 3 litres de peinture à la farine

- 300g de farine
- 3l d’eau
- 600g de pigment
- 300ml d’huile de lin

Recette de la peinture à la farine

Faire chauffer une vieille marmite, verser 300g de farine avec 300ml d’eau, quand çà commence à chauffer, verser au fur et à mesure 3 litres d’eau en remuant (comme pour une sauce blanche), et porter à ébullition pendant 10 minutes (et vous avez une sauce blanche sans le beurre).

Y ajouter alors 600g de pigment, et 300ml d’huile de lin, porter de nouveau à ébullition pendant 30 minutes.

Laisser froidir, c’est prêt, nous avons fabriqué 3 litres de peinture suédoise.

Vous pouvez y ajouter un peu de savon noir (pour la texture), et du sulfate de fer (meilleure tenue en extérieur contre les mousses, à bannir en intérieur).

Utilisation

Nettoyer les bois avant application (un coup de nettoyeur haute pression est parfait), je vous conseille de retirer la peinture ou lasure existante (ou poncer grossièrement).

Peindre avec une brosse ou pinceau large, pas de risque de salissure (la peinture se nettoie facilement à l’eau), ne pas lésiner sur la peinture.

La peinture tiendra au moins 5 ans voir même davantage. Pour réaliser une peinture blanche remplacer les pigments par du blanc de Meudon.

Je n’y vois que des avantages

- fabrication à volonté
- mono-couche (pouvoir couvrant parfais sur bois nu)
- sec en 1 heure à 20°C
- coût ridicule (0.20€ de farine, 4.5€ de pigment, 1€ d’huile de lin, 0.30€ d’électricité pour la cuisson), soit 2€ le litre de peinture qui dit mieux
- nettoyage des outils à l’eau
- écologique et saine avec ses matières premières basiques (alors que les peintures du commerce sont gavées en composants volatils dangereux)
- garantie 5 à 10 ans (voir même plus)

Un réel plaisir de créer sa peinture pour repeindre les bois extérieurs, les enfants participent volontiers à cette activité, voilà qui amène une touche de gaieté au jardin.

Il fut un hasard de récupération, ce poste en bakélite des années 50, marque francaise « Blue Ribbon » (aujourd’hui disparue comme bien d’autres marques).

Le gros avantage est qu’il est complet, toutes les lampes sont présentes (c’est là l’essentiel), la poussière est en prime. La bakélite en bon état, sera plus facile à nettoyer, que les façades en bois plus délicates.

Quelques conseils

- sur le circuit, un bon dépoussiérage s’impose, pinceau et brosse à dents sont de rigueur.

- la bakélite est nettoyée à l’eau et savon, puis un coup de Miror , et la faire briller en frottant avec du coton.

- la vitre des stations est fragile du coté des inscriptions, nettoyer ce coté à sec ; la face avant avec un simple produit à carreau

- pour les lampes, on notera méticuleusement leurs références sur un carton à coller au dos de l’appareil (car les encres sur les lampes ont tendance à disparaitre, bien malin celui qui parviendra à reconnaitre la lampe nécessaire) ; on évitera d’y laisser ses empreintes de doigt au remontage des lampes.

- remplacer les condensateurs usagés, en priorité les chimiques (avec de l’huile, qui ont tendance à se percer) ; les condensateurs au mika (de forme plate) sont de réputation fiable

- méfiance, c’est plein de courant électrique dans ces bestioles (même débranchés), un fil de masse est nécessaire et pour les postes les plus anciens il faudra avoir recours à un transformateur d’isolement, plus d’info ici :
http://www.tsf-radio.org/pg.php?p=4 (cf Section E: mise sous tension)

Il ronronne

L’électronique là dessous en est à ses débuts, les fils s’entrecroisent (sans se toucher, un miracle), l’avantage est de comprendre facilement ce fonctionnement.

Maladroitement, j’ai risqué à l’allumer (je ne savais pas qu’il ne fallait pas, car il faut changer impérativement les condos avant de l’allumer !!!), il s’allume, une ampoule changée (6V, une ampoule de vélo fait l’affaire), mais il ronronne (ou bourdonne) ; à y écouter de plus près (quand les lampes sont chaudes), on parvient à entendre dans le lointain les murmures d’une station de radio.

Verdict, les condensateurs sont à changer, vous savez les condensateurs ces drôles de tubes en alu, en céramique, en verre, ou en papier (on dirait des pétards) ; sauf qu’il n’aurait pas fallu allumer le poste mais directement remplacer les condos ! Le condensateur de filtrage (dans le tube en alu), est le premier d’entre eux à traiter.

Pour ce condensateur de filtrage (le tube en alu à l’extrême gauche), c’est 2 fois 24uF, il a  3 fils, donc 2 positifs et un négatif ; le négatif retourne au transfo puis à la masse du châssis. Pour avoir une capacité de 24uF, on assemble en parallèle (positifs ensemble) cf http://pagesperso-orange.fr/f5zv/RADIO/RM/RM23/RM23B/RM23B22.html, 1 condo 22uF + 1 condo 2uF = 24uF ; on le fait 2 fois ca fait un gros paquet de condo (les noirs qui dépassent du chassis) ; le condensateur d’origine débranché reste en place (pour le look), les nouveau étant logés aisément sous le chassis.

Pour les autres condos, qui sont essentiellement dans des tubes de verre, le tableau des conversions, permet de retrouver leur équivalence sur des modernes (en intensités de 400V est suffisant).

Changement des condensateurs

- 0,1MF = 0,1 micro Farad (à l’époque MF désigne Micro, noté aujourd’hui uF) = 100 nF en 450V
- 2000pF = 2 nF en 450V
- 10.000pF = 10 nF en 450V

Un coup de fer à souder plus tard (et quelques fils rajoutés car les pattes des condo modernes sont parfois plus courtes), la magie de l’électronique opère, le poste fonctionne à merveille. Les résistances ne souffrent pas des ages.

Tableau de conversion des capacités des condensateurs

Problème de réglage du volume

Le volume était trop fort, le changement des condensateurs a résolu en partie le problème. A présent à l’allumage, même en positionnant le bouton de volume au minimum, le réglage du son reste relativement fort. Une giclée de lubrifiant magique (WD40 tu es mon ami), et voilà le potentiomètre dans un état irréprochable.

Antenne ou pas ?

Les postes plus récents (années 50) comme celui là, ont une antenne intégrée en ferrite.

Mais il est possible d’en rajouter une à l’arrière :
- une antenne simple : http://www.carnets-tsf.fr/une-bonne-antenne.html
- une antenne à cadres http://archives.tsf.free.fr/docs/cadre2.pdf

Pick-up

La prise pick-up (que l’on active avec la touche PU en facade), c’est une entrée permettant de brancher un électrophone, avec des fiches bananes (4mm) et cordon jack ou RCA, on peut y raccorder un baladeur mp3 et profiter d’un son à lampes dans un haut parleur médiocre.

Qu’à cela ne tienne, il y a aussi des sorties haut parleur, encore des fiches bananes et une enceinte moderne plus tard, nous voici avec un son mono amplifié à lampe.

A remarquer la touche « EUR » en facade, en l’activant, on se retrouve sur la station Europe1, idéal pour ne pas rater Nicolas Canteloup à 8h45 alors que l’on écoutait France Inter…

Autre petite anecdote, le poste trône fièrement le matin pour écouter la radio, ainsi ce premier jour pour nous, lundi 23 Mars 2010, Stéphane Guillon qui tiens la critique humoristique sur France Inter, avait dans sa voie une intonation typée extrême droite, à tel point que l’on replonge dans les années 40 (avec ce son à lampe on s’y croirait) ; ce fut d’un goût incertain pour le ministre de l’immigration, l’humoriste a été interdit d’antenne pendant une semaine, en 60ans on peut se demander ce qui a changé…

Finalement

Dans notre campagne (dans une petite vallée), les postes de radio modernes peinent à capter la moindre radio, mais cela ne pose aucun problème pour ce poste TSF. La restauration d’un tel poste est relativement aisée dans la mesure ou internet diffuse beaucoup d’aide (http://www.tsf-radio.org/), et que les composants modernes sont gages de fiabilité.

Exemple d’une restauration sympa : http://www.tsf-radio.org/forum/forum.php?show=88151
et restauration d’un poste plus ancien : http://site.voila.fr/tsf-resto/power.htm

Pièces détachées

Pour trouver les pièces détachées, on en saurait conseiller votre magasin d’électronique préféré à coté de chez vous ; sur internet GoTronic.fr rend aussi bien service.

Plein de liens sur internet

Quelques autres adresses de la TSF sur le net :
100 ans de radio
ACEA
Audiotriodes
Beiret-communication, le site de Jean-Claude B. Montagné
Bigophone
Camille Tissot
Carnets TSF
Cercle des anciens radio militaires
CHCR
Collection TSF de Gilles Chanial
Comité d’Histoire de la Radiodiffusion
Cristadyne
Doctsf.com : le portail de la TSF
DSPT (Pierre Dessapt)
Electricité ancienne (B. Thomas)
Electronic Space
Émissions en ondes courtes
F6BLK, le site de « Bernie »
F6CNK, radioamateur et matériel militaire
Ferdinand Braun : pionnier de la TSF et prix Nobel.
Hi-End Turntables and Vacuum tubes Amplifiers (JC Verdier)
Il était une fois… la T.S.F.
International old radios
Jean Dauphin. Les tubes électroniques, sommet de la technologie
L’usine à sons (musée du disque)
La page de Michel Geyl
La page perso de Joël Lintz
La pile électrique
La radio à Lyon : ses débuts, son histoire (Pascal Siméon)
La radiodiffusion en 1939 et 1940
La Télévision mécanique (le nouveau site de Roger Dupouy)
Le blog du Radioclub du Perche
Le guide virtuel de la radio-tsf (Xavier Combes)
Le petit conservatoire de la TSF (Louis Sirvent)
Le petit musée de la lampe (M.E.V.)
Le radioamateurisme, la TSF et bien d’autres choses
Le Radioclub du Perche
Le site d’Emmanuelle Visseaux
Le site d’un amateur de T.S.F. anciennes
Le site WEB du Meuble Radio
Les débuts de la Radio (J.-C. Jardine)
Les lampes radio
Les postes miniature de Daniel Falgoux
Les Sanglots longs
L’Ex Libris : livres anciens sur la TSF
M2 radio
Michel Terrier, collectionneur radio
MMANA Simulation et calcul d’antenne, page rétro
Musée de Radio France
Musée des télécommunications d’Aquitaine à Bordeaux
Musée Galetti (Musée de la radio)
Musée radio militaire virtuel
Musee virtuel de la radio et du phonographe (J-Luc Fradet)
Müst Radio Color
Ond’expo
Page histoire de l’UEF, Union des Écouteurs Francais
Pages historiques sur matériel Hellschreiber
Pascal Simeon
Persoradio
Petite histoire de l’œil magique
Phonographe et Gramophone
Planet Antique Radio
Postes radio tsf de 1920 à 1960
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Radio maritime
Radio Piffret
Radio Teppaz
Radio-Retro, le site de Jacques Caumeau
Radioamateur, TSF et Grandes Ondes
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Radios anciennes toutes marques, le site de Gino
Radiosad
Radiovintage
REF union
Répartout, l’électronique francophone
Site de tubes radio de G. Dellasanta
Site multi-collections
Societe Havraise de TSF. Club de Radioamateurs
Station radioamateur expérimentale de FD4XU
Stereo consoles (meubles radio)
SWL radio station
Techmili
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Toute la TSF
TSF dans l’ex Soudan Français : Lucien Crouzet
TSF sepelliere 44 : le site d’un passionné de TSF
TSF-Radio.com (Jacques Tailliez)
Tubes à vide et cartes postales anciennes
Tuborama
UEF, union des écouteurs français
URC, Union des Radio-clubs et des Radioamateurs
Vide-greniers.org, brocantes et manifestations
Vieille France – La brocante d’internet

En hiver il ressemble à une figure de bonhomme, le trogne cette arbre est une réelle sculpture végétale liée à son ébranchement dès son plus jeune âge, ils sont à préserver.