Le mythe de ce circuit du Mans, est très certainement lié à l’époque ou tout le monde y allait en famille, et qui se transforma en tragédie en 1955, lorsque qu’une voiture finit sa course dans les tribunes, et engendra plusieurs dizaines de morts.

Pour l’épreuve moto, il y a eu aussi ses tragédies, mais surtout en dehors du circuit, plusieurs décès étaient à décompter à l’occasoin de cette fête trop fêtée. Mais comment ne pas oublier ces palettes de bières vendues à même le trottoir, ces packs de bière chargés à même le réservoir de la moto, ces runs en plein centre ville, et ces burns jusque dans des commerces…C’était aussi l’invasion de la piste par les spectateurs, une ou deux heures avant l’échéance des 24h. Tout cela fait partie d’une époque révolue mais qui a contribué à la réputation de l’épreuve, aujourd’hui le spectacle sportif et humain prend le dessus.

Le départ « type Le Mans », les pilotes doivent traverser la piste pour rejoindre leur monture ; ce type de départ s’effectuait également en auto mais seulement jusqu’en 1970 pour raison de sécurité. Aujourd’hui c’est est devenu une référence pour bien d’autres épreuves.

La passerelle Dunlop un monument depuis 1923, la courbe mainte fois changée, porte tout simplement son nom, pour les plus belles photos du circuit, Michelin doit s’en mordre les pneus d’avoir raté un tel créneau de communication.

Quelques chiffres pour l’épreuve 2012 :
- 843 tours effectués
- un écart à l’arrivée de 69 secondes entre le 1er (Kawa France) et le 2ème le (Suzuki France), donc moins d’un tour
- record distance parcourue 3532 kms, lié à d’excellentes conditions météo
- 1’38.562 pour le meilleur tour par l’équipe TT LEGENDS (les pilotes références du Tourist Trophy)
- 72% de fiabilité, près de 3 motos sur 4 arrivent au bout des 24h

Inutile de faire le zouave, la chute étant quasi éliminatoire du top 10, autant assurer en doublant son adversaire au prochain tour, bien des pilotes l’oublient pris dans l’effervescence de l’épreuve, on a en mémoire le départ du bol d’or de 2006?, en tentant un wheeling, un pilote fit un beau salto au 1er tour en attaquant la ligne droite des stands, de quoi anéantir tout le moral d’une équipe !

Mais les encarts sont de plus en plus serrés, un ravitaillement en plus et la victoire peut vous échapper. Le départ est digne de celui d’un grand prix, professionnalisme est de rigueur.

Dans ces équipes on trouve souvent des bénévoles, qui après leur boulot en semaine ne lésinent pas à préparer la mécanique, comme Franck qui fit sa première course de 24h …en Solex à Nouziers, la petite école avant d’arriver dans ce championnat du monde d’endurance.

Les Protos

Après les motos usine, et les stockSport (la moto de Mr Toutlemonde), on a toujours la catégorie des inclassables, les protos.

En 2012, un proto attire mon attention, #45 METIS JLC MOTO, qui présente une technologie de suspensions avant en double triangle, assez proche de l’automobile, préparée par l’atelier Reflex de Yves Kerlo à Chartres (Morancez), une référence mondiale des préparations en sports mécaniques.

On n’oubliera jamais, en 1991 c’est leur moto, en association avec la concession chartraine La Motocyclette de Patrick Vallet qui remporte les 24h Moto, avec l’équipage Philippe Monneret, Rachel Nicotte et Bruno Bonhuil, Bruno avec qui j’avais profité d’un repas avec lui au cours d’un stage et qui nous quitta avec sa passion quelques semaines plus tard. Des privés qui remportent l’épreuve, on n’est pas prêt de revoir çà !

La METIS pointera à la 6ème place, pour rendre l’âme au petit jour, bielle cassée.

Spectacle

Le spectacle est sur la piste, mais que dire des camps des spectateurs.

Les spectateurs aux environs de 70/80000, viennent des quatre coins de France, d’Europe et du Monde. Ils viennent non plus supporter une marque, mais une équipe, c’est l’occasion pour chacun de supporter la moto engagée par le team ou concession de sa région.

Aux abords du circuit, les camping, enfin ce qui y ressemble car plutôt avec le calme en moins. C’est un peu à celui qui fera le plus de bruit pour empêcher les pilotes (ou plutôt les voisins) de dormir. Poser votre tente dans un coin tranquille, pensez vous, une heure après vous être endormi (ou avoir tenté de vous endormir), tard dans la nuit, y en a toujours un pour vous remettre d’aplomb, à coup d’échappement et ruptures moteurs à moins d’un mètre de votre sac de couchage, plein de poésie. On ajoute des runs sauvages, des tas de palettes à brûler, des andouillettes, des rillettes du Mans, de la bière, et çà attire tous les motards.

A présent le circuit accueille tout type de course de 24h, auto, auto classic, moto, camion, roller, vélos …bien évidemment c’est le rêve du motard d’aller rouler sur ce circuit, des sessions ont lieu une fois par mois, le Lundi, de quoi tenter l’expérience, après vous ne voyez plus la route de la même manière. Plus sagement, on peut également devenir bénévole pour l’ACO, et vous aurez l’occasion de vivre la course de l’intérieur.

Pour la 4ème saison du festival de musique à La Loupe (petite commune du Perche), l’invité principal est Murray Head.

Ce petit festival pour tous qui se déroule sur 3 jours, a son concert phare le samedi soir. Il est organisé par une équipe de bénévoles bien sympa avec un budget modeste, le but étant de proposer beaucoup d’animations pendant ce long week-end.

Après Alain Souchon (qui fit ici son récent come back), et Elmer Food Beat en 2011, Murray Head et son guitariste Phil Palmer sont les têtes d’affiche de cette année.

Murray Head a plusieurs tubes à son palmarès, mais si, rappelez vous :

• SuperStar
• One Night in Bankok
• Say it Aint’t so, Joe
• Never even thought
• Le Sud (tout du moins ses musiciens avec Nino Ferrer)

Allez faire un petit tout sur Deezer pour les écouter http://www.deezer.com/fr/music/murray-head

Même si le style serait un peu rétro, Murray est avant tout un passionné de musique et c’est l’occasion d’écouter cette légende vivante. Sa discographie assez éparse (beaucoup de 45 tours), le concert permettra de rassembler ses chansons.

Il est également acteur, son dernier film « No Pasaran », plus d’infos par ici : Allociné – Filmographie Murray Head

Son guitariste attitré, n’est pas des moindres, Phil Palmer, joua notamment dans l’album « On every street » de Dire Straits.

Le concert de Murray Head dure 2h30 (pas moins), avec 7 musiciens, alors rendez vous le samedi 9 Juin 2012 à 21h, esplanade du château à La Loupe, c’est gratuit, et à ne pas manquer.

J’ai mis une petite vidéo de cette platine, même si le son enregistré par la caméra reste de mauvaise qualité, c’est un plaisir tout simple que d’enfiler un vinyle, et de mettre en route l’engin :

Commutateur 33 T et 45 T, fonction anti-skating (compensation de la force centripède), cellule Shure M91ED :

A l’heure du mp3, de la miniaturisation et de la dématérialisation, ils font vielle allure ces disques Vinyles, de leur vrai nom disques à microsillons.

Les vide greniers foire à tout et magasins de brocantes et troc en sont plein, y en a même qui les vendent au poids, faut dire qu’une grande partie n’ont qu’une faible valeur marchande.

Vous pouvez toujours essayer de dénicher le Beggars Banquet des Rolling Stones cotant 10000$ (but in perfect condition and if original « toilet graffiti » is on the cover),

Pourtant, quel beau support, non mais regardez moi cette pochette de « Téléphone », avec une protection intérieure qui fit polémique à l’époque. Rien qu’à voir la pochette on a déjà un pied dans la musique.

Et la mob de Renaud, symbole de toute une époque. Car il faut l’avouer on se prend à rêver à regarder une telle pochette, vu sa taille.

La magie opère tel un cérémonial : choix du disque, extraction de la pochette, dépot sur la platine, apport du bras sur le premier sillon, enjoy !

Ce support audio a été dépassé par le CD Disc au début des années 90, et pourtant le disc Laser même si sa qualité auditive est plus profonde et pourrait sembler meilleure, sa pérennité dans le temps reste plus aléatoire, ce support se dégradant plus vite qu’un vinyle. Et ce plastique sur la pochette, pas top pour signer, au contraire de la couverture du vinyle signé par John Lennon quelques heures avant sa mort et qui a battu un record aux enchères.

Mais certains artistes (essentiellement r&b et électro) ont continué à utiliser ce support, surtout par les labels indépendants, avec un renouveau aux début des années 2000, si bien que l’on trouve à présent dans les dépôts-ventes de tels disques (plutôt des Maxi 45T d’ailleurs), et toute une page de l’histoire de la musique électro et r&b est donc matérialisée par ces disques et pourrait ainsi marquer l’histoire.

Témoignage de cela une édition francaise multitempo, pour ce « the sound of the week-end » de Digiboy, de la french techno qui tabasse.

Le vinyle neuf se trouve chez « Toon’z Shop » pour la France, chez « junoRecords » pour le royaume uni…

Dire qu’il y a quelques jours j’avais préparé cet article et qu’hier soir sur Arte, était diffusé « Vinylmania – 33 révolutions par minute », ah quelle belle histoire que le vinyle, allez faire un tour sur Arte+7, en attendant de devenir vinyle-maniaque ?

A ces plaques émaillées qui ont été un formidable moyen de communication dès le début du 20ème siècle, et qui apportait une belle note de couleur dans les magasins. On en rencontre encore accrochées ci ou là, voici mes dernières trouvailles.

Témoignage de l’agriculture « moderne » des campagnes du début du XXème, avec le devoir de nourrir notre population, cette patente sanitaire rappelle la lutte contre la tuberculose ;

« moderne » veut dire aussi rendement, la potasse d’Alsace s’impose pour l’amendement des parcelles, mais est-ce la solution ?

Et au coin d’une rue dans les Pyrénées cette plaque émaillée « Renault » a fière allure sur le mur.

On trouve encore une grande quantité de ces plaques en vente sur les sites de seconde vie (ebay, leboncoin…), même si les plus belles sont plutôt rares et chères, leur valeur marchande a bien baissée. Leur côte est aussi liée à la valeur sentimentale de la marque dans notre collectif, ainsi la fameuse « bouillon kub » ou la « solexine » se vendent toujours à bon prix.

Murs peints

Les murs des campagnes, aussi se couvraient de publicités peintes, à emplacements stratégiques de communication pour un maximum de visibilité.

Témoin dans les Pyrénées, au bord d’un axe routier départemental majeur, cette « St-Raphael » repeinte en « Avia ».

Et cette « Samaritaine » visible pour les visiteurs du Louvre, au cas où il nous resterait du temps pour y aller faire un tour.

A Nogent le rotrou, qui était traversé par la nationale pour se rendre au Mans depuis Paris, les publicités étaient axées sur l’automobile, voici notamment celle pour un garage multimarques, Berliet, Hotchkiss, Panhard, Peugeot, enfin surtout pour le ravitaillement à la station service.

Et toujours dans Nogent le Rotrou, une publicité peinte pour Schneider, la marque de Radio et télévision (à l’époque plutôt des TSF et postes à lampes), qui émerge sur d’autres et malheureusement devenant illisibles.

Aujourd’hui elles sont encore présentes, mais souffrent de l’outrage du temps et du déclin de leur utilité pour parfois disparaître sous un ravalement, ou sous des panneaux de publicité modernes.

Ce lecteur Marantz SD 3020 de couleur Or (série Gold) m’a été donné car hors d’usage (ou plutôt obsolète), en tout cas il fait bien kitsch.

La panne

Mise en route, tout s’allume, les K7 sont entraînées en rem-bobinage, mais avec « Play » la K7 ne tourne plus. Démontage du capot, le moteur tourne dans le vide, les
courroies d’entraînement sont détendues.

Un petit tour sur un site français spécialisé dans la courroie audio, 25€ avec frais de port ; finalement j’en prend sur eBay en provenance d’allemagne pour 15€. Reçus 3 jours plus tard, un cours de mécanique (plutôt qu’électronique) est au programme.

Réparation

Retrait de la façade, puis démontage de 6 vis pour sortir le bloc K7 de l’arrière façade. Quelques vis de plus et les courroies sont extraites et remplacées. Une heure plus tard, remontage fait, le lecteur héberge à nouveau une K7. La cassette est bien lu mais inaudible (elle est lue trop rapidement).

Comme les courroies sont neuves, je m’oriente vers un réglage de la vitesse de rotation du moteur, il y a un potentiomètre pour la régler (au bout de la flèche orange sur la photo), certes cela fait varier la vitesse, mais insuffisamment.

Sur ce lecteur, il y a un contacteur 4.75/9.5 m/s, en l’actionnant cela ne change rien. Alors un petit test ohmmètre pour détecter qu’un fil y est dessoudé. Une soudure plus tard, le contacteur fonctionne à nouveau, et la rotation est alors adéquat. Le son traverse agréablement l’ampli.

Déception pour ma toute première K7, « The Police Every Breath You Take », qui a quelques pertes de son, faut dire qu’elle a été avalée plusieurs fois par l’autoradio de ma première voiture.

sur la toile

Pas grand chose sur la toile concernant ce lecteur, tout de même un post de réparation de ce lecteur déniché sur un forum (que je salue au passage) :
http://www.forumcabasse.org/forum/viewtopic.php?f=16&t=3779

On brade les k7

Le voilà réparé ce dinosaure, il prend une place monstre, et ce coloris Gold reflète toute cette époque du début des années 80.
Sur les vide grenier, les k7 sont aujourd’hui à 10 centimes, faut dire que bien souvent elles ont des pertes sonores importantes, mais certaines comme neuves valent le coup, et il faut bien le faire fonctionner ce bel appareil, alors profitons de ce petit plaisir.

1998 l’année de lancement d’un produit au design élégant face aux tristes tours des PCs, l’iMac d’abord blanc et bleu, va se décliner en plusieurs coloris pêchus, ainsi le client ne se soucie plus de ce qu’il y dans la machine (processeur mémoire…du moment que cela marche), mais de sa couleur ! révolutionnaire et qui augure le renouveau de la marque.

Avantages :

- fiabilité (10 ans après il fonctionne encore)
- aboutissement de l’ergonomique système d’exploitation MacOS , 9.2 la dernière version (patch 9.2.2)
- s’allume en 25 secondes, s’éteint en 2 secondes !
- compact (écran et unité centrale sont dans le même boîtier), et poignée de transport ; de quoi faire vieillir d’un seul coup tous les autres tristes bottiers de PCs

Défauts (qui seront corrigés en octobre 1999) :

- ventilateur bruyant
- enceintes médiocres (remplacés par les Harman Kardon)
- écran 15 pouces, le standard à l’époque mais c’est aujourd’hui bien petit

Le MacOS 9.2 (le vrai) c’est bien car :

- une application Mac c’est un fichier(ou dossier) que l’on peut placer/déplacer ou l’on veut, et faire des Alias comme on le souhaite
- PommeC/PommeV çà existe depuis (toujours) et on peut voir le contenu du Presse Papier avec historique
- multitache (même avec 64 Mo de mémoire), cela veut dire que pendant que vous décompressez un gros fichier (2 à 3 minutes), on peut surfer sur internet
- tous les fichiers sont indexés (Sherlock le moteur de recherche intégré, mais bof!)
- l’horloge n’est pas à l’heure ? pas de problème, tableau de bord/Date heure, et activer la synchronisation automatique, çà …c’est fait
- menu Pomme pour accéder rapidement aux applications, customisable à souhait
- tous les paramètres sont…dans le tableau de bord
- un fichier sur Mac a une icone qui hérite de l’application qui a créé ce fichier (contenu et conteneur sont liés), du coup on n’a pas à se demander avec quoi on va ouvrir le dît fichier
- les virus ont épargné Os 9, les utilisateurs de PCs sous Windows (95/98) ont souffert pendant ce temps là
- un parc logiciel centré sur le Design/graphisme

Pourquoi on l’aime

- une interface graphique kitch et des premières versions de logiciels qui vont à l’essentiel
- consulter ses mails et naviguer sur internet, il sait encore le faire
- inutile de passer à os X les capacités de la machine sont insuffisantes

notre iMac

On vient de le récupérer notre iMac « Citron Vert » (ou plutôt le sauver de son expédition à la poubelle), évidemment il démarra du premier coup. Mais qu’est ce que c’est que ce Bin’s, il est équipé de Internet Explorer et la suite Microsoft Office, est-ce vraiment raisonnable ; je ne vois vraiment pas ce que cela fait sur cet OS (de quoi dégouter du Mac), les applications Mac sont tellement puissantes citons Photoshop (20ans aujourd’hui), Pagemaker, Inpress et QuarkXPress (anciennes versions perdues à jamais). Même la suite AppleWorks ou Ragtime relèguent la suite Mickeysoft ou jouet de fête foraine.

Connexion au réseau TCPIP5 immédiate (via DHCP), internet fonctionne, ou presque…
….Internet explorer plante toutes les 5 minutes (étonnant dites vous ?), voilà qui est corrigé après installation de Netscape :
http://wamcom.org/latest-131/
http://wamcom.org/20030721-langpack/#langpacks

Puis :
- installation dernière version du décompresseur (Suffit)
- la messagerie

Manque le plugin Flash player ? Pas de problème installation de la version 5 depuis Macromedia
Malgré cela passez votre chemin avec YouTube et DailyMotion (qui n’existaient pas à l’époque), impossible d’y lire les vidéos, aujourd’hui il faut un Flash Player de version 9 minimum.

Pour la vidéo, point de VLC, le player natif s’est QuickTime, installation de la version 5, mais on va pas bien lion, sans le salutaire VLC ou Flash8 que tous les sites internet utilisent aujourdh’ui

Où trouver des applications à installer ? on rentre dans la catégorie Vintage pour cet ordinateur, on ne saurait que conseiller les sites suivants :
http://www.macintoshgarden.org/
http://www.grenier-du-mac.net

Il a tout de même bien vieilli, bien des applications sont encore exploitables (Photoshop n’a pas pris une ride), mais il faut constater qu’internet peine (pas étonnant les pages web ont tellement grossies !), à tel point qu’il est préférable de désactiver javascript.

On prend un petit plaisir pour utiliser ce vielle outil mais une dernière fois car sans vidéo c’est déjà moins glop, du coup, je l’ai revendu 1€ symbolique à un passionné qui avait un peu plus de place que chez moi. Un petit plaisir à 1€ çà ne se refuse pas…

Il fut un hasard de récupération, ce poste en bakélite des années 50, marque francaise « Blue Ribbon » (aujourd’hui disparue comme bien d’autres marques).

Le gros avantage est qu’il est complet, toutes les lampes sont présentes (c’est là l’essentiel), la poussière est en prime. La bakélite en bon état, sera plus facile à nettoyer, que les façades en bois plus délicates.

Quelques conseils

- sur le circuit, un bon dépoussiérage s’impose, pinceau et brosse à dents sont de rigueur.

- la bakélite est nettoyée à l’eau et savon, puis un coup de Miror , et la faire briller en frottant avec du coton.

- la vitre des stations est fragile du coté des inscriptions, nettoyer ce coté à sec ; la face avant avec un simple produit à carreau

- pour les lampes, on notera méticuleusement leurs références sur un carton à coller au dos de l’appareil (car les encres sur les lampes ont tendance à disparaitre, bien malin celui qui parviendra à reconnaitre la lampe nécessaire) ; on évitera d’y laisser ses empreintes de doigt au remontage des lampes.

- remplacer les condensateurs usagés, en priorité les chimiques (avec de l’huile, qui ont tendance à se percer) ; les condensateurs au mika (de forme plate) sont de réputation fiable

- méfiance, c’est plein de courant électrique dans ces bestioles (même débranchés), un fil de masse est nécessaire et pour les postes les plus anciens il faudra avoir recours à un transformateur d’isolement, plus d’info ici :
http://www.tsf-radio.org/pg.php?p=4 (cf Section E: mise sous tension)

Il ronronne

L’électronique là dessous en est à ses débuts, les fils s’entrecroisent (sans se toucher, un miracle), l’avantage est de comprendre facilement ce fonctionnement.

Maladroitement, j’ai risqué à l’allumer (je ne savais pas qu’il ne fallait pas, car il faut changer impérativement les condos avant de l’allumer !!!), il s’allume, une ampoule changée (6V, une ampoule de vélo fait l’affaire), mais il ronronne (ou bourdonne) ; à y écouter de plus près (quand les lampes sont chaudes), on parvient à entendre dans le lointain les murmures d’une station de radio.

Verdict, les condensateurs sont à changer, vous savez les condensateurs ces drôles de tubes en alu, en céramique, en verre, ou en papier (on dirait des pétards) ; sauf qu’il n’aurait pas fallu allumer le poste mais directement remplacer les condos ! Le condensateur de filtrage (dans le tube en alu), est le premier d’entre eux à traiter.

Pour ce condensateur de filtrage (le tube en alu à l’extrême gauche), c’est 2 fois 24uF, il a  3 fils, donc 2 positifs et un négatif ; le négatif retourne au transfo puis à la masse du châssis. Pour avoir une capacité de 24uF, on assemble en parallèle (positifs ensemble) cf http://pagesperso-orange.fr/f5zv/RADIO/RM/RM23/RM23B/RM23B22.html, 1 condo 22uF + 1 condo 2uF = 24uF ; on le fait 2 fois ca fait un gros paquet de condo (les noirs qui dépassent du chassis) ; le condensateur d’origine débranché reste en place (pour le look), les nouveau étant logés aisément sous le chassis.

Pour les autres condos, qui sont essentiellement dans des tubes de verre, le tableau des conversions, permet de retrouver leur équivalence sur des modernes (en intensités de 400V est suffisant).

Changement des condensateurs

- 0,1MF = 0,1 micro Farad (à l’époque MF désigne Micro, noté aujourd’hui uF) = 100 nF en 450V
- 2000pF = 2 nF en 450V
- 10.000pF = 10 nF en 450V

Un coup de fer à souder plus tard (et quelques fils rajoutés car les pattes des condo modernes sont parfois plus courtes), la magie de l’électronique opère, le poste fonctionne à merveille. Les résistances ne souffrent pas des ages.

Tableau de conversion des capacités des condensateurs

Problème de réglage du volume

Le volume était trop fort, le changement des condensateurs a résolu en partie le problème. A présent à l’allumage, même en positionnant le bouton de volume au minimum, le réglage du son reste relativement fort. Une giclée de lubrifiant magique (WD40 tu es mon ami), et voilà le potentiomètre dans un état irréprochable.

Antenne ou pas ?

Les postes plus récents (années 50) comme celui là, ont une antenne intégrée en ferrite.

Mais il est possible d’en rajouter une à l’arrière :
- une antenne simple : http://www.carnets-tsf.fr/une-bonne-antenne.html
- une antenne à cadres http://archives.tsf.free.fr/docs/cadre2.pdf

Pick-up

La prise pick-up (que l’on active avec la touche PU en facade), c’est une entrée permettant de brancher un électrophone, avec des fiches bananes (4mm) et cordon jack ou RCA, on peut y raccorder un baladeur mp3 et profiter d’un son à lampes dans un haut parleur médiocre.

Qu’à cela ne tienne, il y a aussi des sorties haut parleur, encore des fiches bananes et une enceinte moderne plus tard, nous voici avec un son mono amplifié à lampe.

A remarquer la touche « EUR » en facade, en l’activant, on se retrouve sur la station Europe1, idéal pour ne pas rater Nicolas Canteloup à 8h45 alors que l’on écoutait France Inter…

Autre petite anecdote, le poste trône fièrement le matin pour écouter la radio, ainsi ce premier jour pour nous, lundi 23 Mars 2010, Stéphane Guillon qui tiens la critique humoristique sur France Inter, avait dans sa voie une intonation typée extrême droite, à tel point que l’on replonge dans les années 40 (avec ce son à lampe on s’y croirait) ; ce fut d’un goût incertain pour le ministre de l’immigration, l’humoriste a été interdit d’antenne pendant une semaine, en 60ans on peut se demander ce qui a changé…

Finalement

Dans notre campagne (dans une petite vallée), les postes de radio modernes peinent à capter la moindre radio, mais cela ne pose aucun problème pour ce poste TSF. La restauration d’un tel poste est relativement aisée dans la mesure ou internet diffuse beaucoup d’aide (http://www.tsf-radio.org/), et que les composants modernes sont gages de fiabilité.

Exemple d’une restauration sympa : http://www.tsf-radio.org/forum/forum.php?show=88151
et restauration d’un poste plus ancien : http://site.voila.fr/tsf-resto/power.htm

Pièces détachées

Pour trouver les pièces détachées, on en saurait conseiller votre magasin d’électronique préféré à coté de chez vous ; sur internet GoTronic.fr rend aussi bien service.

Plein de liens sur internet

Quelques autres adresses de la TSF sur le net :
100 ans de radio
ACEA
Audiotriodes
Beiret-communication, le site de Jean-Claude B. Montagné
Bigophone
Camille Tissot
Carnets TSF
Cercle des anciens radio militaires
CHCR
Collection TSF de Gilles Chanial
Comité d’Histoire de la Radiodiffusion
Cristadyne
Doctsf.com : le portail de la TSF
DSPT (Pierre Dessapt)
Electricité ancienne (B. Thomas)
Electronic Space
Émissions en ondes courtes
F6BLK, le site de « Bernie »
F6CNK, radioamateur et matériel militaire
Ferdinand Braun : pionnier de la TSF et prix Nobel.
Hi-End Turntables and Vacuum tubes Amplifiers (JC Verdier)
Il était une fois… la T.S.F.
International old radios
Jean Dauphin. Les tubes électroniques, sommet de la technologie
L’usine à sons (musée du disque)
La page de Michel Geyl
La page perso de Joël Lintz
La pile électrique
La radio à Lyon : ses débuts, son histoire (Pascal Siméon)
La radiodiffusion en 1939 et 1940
La Télévision mécanique (le nouveau site de Roger Dupouy)
Le blog du Radioclub du Perche
Le guide virtuel de la radio-tsf (Xavier Combes)
Le petit conservatoire de la TSF (Louis Sirvent)
Le petit musée de la lampe (M.E.V.)
Le radioamateurisme, la TSF et bien d’autres choses
Le Radioclub du Perche
Le site d’Emmanuelle Visseaux
Le site d’un amateur de T.S.F. anciennes
Le site WEB du Meuble Radio
Les débuts de la Radio (J.-C. Jardine)
Les lampes radio
Les postes miniature de Daniel Falgoux
Les Sanglots longs
L’Ex Libris : livres anciens sur la TSF
M2 radio
Michel Terrier, collectionneur radio
MMANA Simulation et calcul d’antenne, page rétro
Musée de Radio France
Musée des télécommunications d’Aquitaine à Bordeaux
Musée Galetti (Musée de la radio)
Musée radio militaire virtuel
Musee virtuel de la radio et du phonographe (J-Luc Fradet)
Müst Radio Color
Ond’expo
Page histoire de l’UEF, Union des Écouteurs Francais
Pages historiques sur matériel Hellschreiber
Pascal Simeon
Persoradio
Petite histoire de l’œil magique
Phonographe et Gramophone
Planet Antique Radio
Postes radio tsf de 1920 à 1960
Pygmy radio
Quarkconcept
Radio maritime
Radio Piffret
Radio Teppaz
Radio-Retro, le site de Jacques Caumeau
Radioamateur, TSF et Grandes Ondes
Radiofil
Radiomania
Radios anciennes toutes marques, le site de Gino
Radiosad
Radiovintage
REF union
Répartout, l’électronique francophone
Site de tubes radio de G. Dellasanta
Site multi-collections
Societe Havraise de TSF. Club de Radioamateurs
Station radioamateur expérimentale de FD4XU
Stereo consoles (meubles radio)
SWL radio station
Techmili
Teppaz passion
Toute la TSF
TSF dans l’ex Soudan Français : Lucien Crouzet
TSF sepelliere 44 : le site d’un passionné de TSF
TSF-Radio.com (Jacques Tailliez)
Tubes à vide et cartes postales anciennes
Tuborama
UEF, union des écouteurs français
URC, Union des Radio-clubs et des Radioamateurs
Vide-greniers.org, brocantes et manifestations
Vieille France – La brocante d’internet

Ampli

En passant par un vide grenier, me voilà qui récupère un ampli, modele Philips 4211, avec une paire d’enceintes qui traîne à coté.

L’ampli ne s’allume pas, un petit coup de tournevis, le capot s’ouvre, les fusibles sont bons, quelques tests à l’ohmmètre…qu’est-ce que c’est que ce fil qui se promène à coté de l’alimentation, pardi c’est un fil dessoudé, une petite soudure et l’ampli s’allume.

Je branche une enceinte, une source audio (baladeur mp3 avec le cordon mini DIN / RCA) et çà …fonctionne. L’enceinte est proche d’un caisson de basse, sur la deuxième enceinte le twitter fonctionne, mais pas le haut parleur principal (la membrane coince, le solenoide n’a pas apprécié la pluie), on peut pas gagner à tous les coups.

Platine

Je récupère ensuite une platine disque, Radiola en parfait état de fonctionnement, un cordon DIN / RCA plus tard, je réécoute d’anciens vinyles, les pulsations électroniques d’Oxygène résonnent dans la pièce.

Lecteur CD

Puis je trouve un lecteur CD de 1995, vraiment bien à cette époque.

Certes il s’allume, le tiroir s’ouvre, mais le plateau ne tourne pas. Une vis récalcitrante pour ouvrir le capot, il faut sortir la perceuse, cela sera ce qui donnera le plus de difficulté dans la réfection de l’appareil !

Avec un circuit intégré complet, peu de chance de sauver l’appareil s’il a grillé, mais comme il s’allume, c’est probablement un problème de capteur ou de bouton encrassé.

Nettoyage des boutons d’ouverture (1 vis à démonter), mais cela ne change rien. Va falloir tout démonter, on s’attaque on démontage du circuit intégré, 3 vis plus tard, la nappe qui alimente le circuit intégré joue les filles de l’air, c’est qu’elle se serait détachée ?

On rebranche tout çà, et à l’allumage, le plateau tourne et recherche les CDs, insertion CD, ok il les détecte bien. Un cordon (double RCA) plus tard, la suicide blonde d’INXS est libérée dans les enceintes.

Enceintes

Pour un système audio, 80% de la qualité est liée aux enceintes. pour faire vite et bien, je me retourne sur de l’occasion, des colonnes d’occasion cédée par un passionné.

Des enceintes JMLab Tantal 515 de 1999 dans un superbe état, l’ampli de 20W avec ces enceintes de 125W, et le tambourin des clodettes traverse tout le salon.

Plutôt que d’acheter le dernier truc à la mode, on a bien davantage de plaisir à récupérer du vieux matériel, parait que c’est comme cela qu’on devient audiophile.

3 mois plus tard

Je rajoute quelques éléments à cet article :

- j’ai testé de vielles enceintes Audax Audimax 2, une pure merveille pour la musique classique

- la radio avec un Tuner Imperator, avec une aiguille de synchro, bien sympa ; même si cela ne vaut pas une bonne TSF (cf article sur la restauration de ma Blue Ribbon), je ne voyais pas trop ou brancher le cable secteur (qui avait disparu), pas de problème le forum TSF radio donne réponse en moins de 2heures, merci les gars,

- les K7 c’est bien ringard, un lecteur Marantz SD 3020 série Gold en fera profiter tout leur charme, car nous avons toujours notre vieux stock de K7 dont ma première K7 qui fut celle de « The Police »

- un ampli Dual CV 40 de 20W certes mais avec la dedans de bons vieux composants, transistors condensateurs et résistances, un bon nettoyage, un fusible remplacé, et voilà une tonalité étonnante qui n’a rien à envier à un ampli à lampes

- en stock un ampli Nikko NA 890 puissance 60W, encore un ancètre des années 70 mais en 120V (direct import Japon à priori), cela me ferait plaisir de le remettre en route surtout qu’il supporte 2 canaux d’enceintes, et le toucher des potentiomètres est tellement agréable

et en 3 mois, c’est fou ce que l’on devient sensible à un « bon » son, à tel point que l’on devient difficile ; on a les oreilles qui sifflent dès que l’on entend un système audio de piètre qualité.

Le premier site Les Jouets anciens http://jouets56.canalblog.com est encore en cours de publication, mais le ton est déjà donné, d’abord une photo du modèle en grandeur nature (ici une dépanneuse Renault 2.5t), suivi des photos du jouet correspondant, en parfait été de collection de surcroît

Le deuxième site Mes beaux Jouets http://jrd.cij.over-blog.com/ fait la part belle aux poupées et jouets en tôles des marques (francaises) JRD CIJ ou plus connue Dinky Toys ; également de nombreux articles sur les poupées porcelaine ou cellulose et grande spécialité pour celles de la marque Bella; enfin je vous recommande le formidable article de visite d’un magasin de jouets, qui ayant fermé s’est retrouvé avec tout son stock rempli de jouets d’avant et après guerre

Des photos bien présentées, des articles plaisants vous replongerons dans votre enfance.